Pendant des décennies, la ligne frontière entre des régimes a été celle des Libertés. L'Occident incarnait les Libertés : opinions, expressions, modes de vies … Aujourd'hui, de façon surprenante, ce combat ne structure plus les pays. Les religions ont frappé et elles emportent parfois la défense des Libertés. Une réalité nouvelle surprenante. Pourquoi ce combat des Libertés est-il en train de perdre autant de terrains ?
Catégorie : John Kennedy
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Jackie Kennedy et Grenoble
Le magazine de l'Académie Delphinale a un article passionnant sur Jackie Kennedy à Grenoble. Cet article de M. Yves Armand est comme toutes ses publications particulièrement documenté et remarquablement rédigé. L'information sur la présence de Jackie Kennedy à Grenoble nous a été donnée à l'occasion d'une rencontre à Boston avec un Professeur de sciences politiques du MIT. Nous étions en famille à Boston avec Marie et nos deux fils et lors de ces séjours, je mettais des rencontres avec des enseignants ou des chefs d'entreprises. L'un des enseignants, passionné par l'histoire des Kennedy, me fait cette référence en ayant connaissance de ma présence à Grenoble. Renseignements pris, tout était juste. Pendant des années, Grenoble, grâce aux JO de 68, a eu une
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John Kennedy : les jours d’avant …
La JFK Library à Boston est non seulement une réussite architecturale magnifique mais aussi un centre documentaire d'une remarquable qualité. Quand les archives sont diffusées, c'est toujours très instructif d'examiner les agendas des jours d'avant. L'agenda de JFK pendant la crise de Cuba était très intéressant. Celui de sa visite à Dallas en novembre 1963 également. Pour les personnes intéressées par cette séquence temps de l'Histoire des démocraties occidentales, et pour avoir lu de nombreux ouvrages sur cette période, les meilleurs ouvrages sur JFK me semblent être celui de Ted Sorensen qui était le rédacteur de ses discours et celui de Pierre Salinger son attaché de presse. Certes, comme proches conseillers, il y a de la partialité dans leurs témoignages. Mais ce sont deux ouvrages riches d'informations de l'intérieur.
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Tant que coule l’encre, il y a de l’espoir
Nous traversons une période très particulière dont il est difficile, voire impossible, de prévoir la sortie. L'émotion chasse la raison. L'éphémère évacue la durée. Et l'image s'impose au texte. Les mots perdus sont légion. Ils ne sont dépassés que par la cohorte des mots détournés de leurs significations initiales. Dans ce tumulte de désordres, il reste heureusement des marques qui gardent l'essentiel à l'esprit. Mont Blanc vient de sortir son stylo spécial 2021. Le personnage célébré en 2021 c'est Spike Lee. Ce n'est pas un vidéaste que j'apprécie beaucoup. Mais le travail de Mont Blanc est remarquable pour personnaliser le stylo "mémoire". Celui pour Mark Twain (2019) avait été très réussi. Celui pour JFK (2015) a été une réussite exceptionnelle dans les détails. Tant qu'il y aura ce niveau de professionnalisme dans un métier, le mettre en relief sera un juste devoir. Ceux qui veulent et peuvent acheter auront un stylo d'exception. Pour d'autres, simplement apprécier la qualité d'un travail de professionnels est déjà une belle récompense. Car, dans ce métier comme dans tant d'autres, c'est le détail qui est le plus délicieux cadeau montrant l'attention d'un professionnel compétent. Et tant que coule l'encre de l'écriture, il y a encore place pour de l'espoir. Parce que cette encre est forte de valeurs qui comptent : choisir un mot, laisser une trace durable … (Nb : pour ma part, mon stylo est un Parker qui m'a été offert pour mon bac et que j'ai toujours gardé depuis cette époque).
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Le véritable nouveau défi du 21 ème siècle : la monnaie numérique universelle …
Le “défi de l’espace” montre l’importance de l’imaginaire dans la pensée des opinions publiques. Début des années 60, JFK débute son mandat dans la difficulté : la Baie des Cochons et l’URSS qui devance les USA dans la conquête de l’espace. JFK doit changer la donne. Il tient un discours fondateur de cette nouvelle étape en ouvrant le défi de l’espace avec d’ailleurs une formule prêtée à son père “tu lances ton chapeau derrière le mur et ensuite tu vas le chercher !”. C’est dire la reconnaissance officielle à la fois de la part inconnue mais aussi l’image que rien ne peut résister à la volonté.
Le défi de l’espace est ainsi devenu le défi de la toute puissance américaine à qui rien ne peut résister.
Aujourd’hui un nouvel essentiel est à inventer. La conquête initiale de l’espace s’est banalisée. L’opinion s’est faite à l’idée du possible dans ce domaine. L’impossible à réussir est donc ailleurs. Derrière les débats sur le bitcoin, on perçoit bien ce nouveau défi : une monnaie numérique universelle gérée par des structures privées. Ce défi casse toutes les normes historiques. 1) Dans son … : pour lire la suite, cliquer sur le lien suivant : Medium.
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Les stupeurs collectives
On se souvient toujours d'une annonce personnelle ou plus rarement collective qui suscite un état de sidération : le moment où tout se fige comme si le reste devenait écrasé par l'information qui occupe alors tout l'espace de l'attention. Le 17 juillet 1999, avec Marie et les enfants, nous étions à Washington puis à Boston. A Washington le 16 juillet, jour du départ du vol de JFK Jr pour Martha's et à Boston à partir du 17/07. La déclaration de disparition est intervenue le le 17/07. La découverte des corps a eu lieu le 21/07. Pendant toutes ces journées et tout particulièrement dans le Massachusetts, "berceau" de la famille Kennedy, le temps était suspendu. Une ambiance irréelle où tout semblait perdre du rythme tant que l'information attendue (positive ou dramatique) ne serait pas tombée. Un rare moment de stupeurs collectives à ce point. A chaque date anniversaire, une remontée en surface pour appartenir aux très rares moments collectifs à l'occasion desquels une ambiance si particulière a inscrit cet événement dans la catégorie de ceux pour lesquels on se rappelle toujours ce que l'on faisait à cette date précise.
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L’âge protège de … l’âge
Dimanche 20 octobre, le Musée Kennedy à Boston va célébrer le 40 ème anniversaire de son inauguration par Jimmy Carter. A mes yeux, c'est l'exemple le plus réussi de musée présidentiel. Il faut attendre celui d'Obama à Chicago pour peut-être franchir encore une étape supplémentaire ? Pourquoi c'est réussi à ce point ? 1) Parce qu'il y a d'abord une remarquable architecture (Pei) au bord de l'atlantique. C'est un "musée ouvert" sur les paysages. 2) Parce qu'il y a un nombre de pièces d'époques considérables parfaitement agencées de façon chronologique. Pour l'avoir fréquenté pendant tant d'années depuis leur plus jeune âge, nos enfants doivent pouvoir le parcourir presque les … yeux fermés.
3) Mais surtout parce que ce musée dégage une impression solide d'acceptation de l'histoire : des échecs comme des réussites. C'est la différence avec la France. trop de Français haïssent l'Histoire de leurs pays, l'Histoire de leur Nation (sans parler de ceux de plus en plus nombreux qui ne la connaissent pas du tout). La rupture décisive date de la seconde guerre mondiale. Les Français ne se sont jamais remis des conditions de leur libération : avoir besoin à ce point des autres après s'être tant perdus dans la collaboration (Vichy). Puis le rapport à l'Histoire a oscillé entre haine et honte. La honte de la colonisation alors même qu'elle n'avait pas apporté que des problèmes aux pays concernés, doux euphémisme. C'est triste un pays au sein duquel un nombre élevé de ses habitants peut à ce point détester son Histoire ou porter une honte qui ruine la capacité à faire partager l'énergie de vivre sur la même terre et accepter les mêmes valeurs. Un climat qui pèse beaucoup dans l'actuel débat sur le choc des religions. Après la visite de JFK Library, on repart avec de l'énergie. Parce que l'une des belles leçons de la vie c'est que l'âge protège de l'âge. Il faut apprendre de chaque âge. Ce doit être la force aussi d'une Nation, gagner en avancées en tirant les leçons des périodes anciennes.
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La veille du jour où le temps s’arrête …
Le 15 juillet 1999, il y a 20 ans, les Etats-Unis avaient encore leur "petit prince". Les Etats-Unis avaient leur "famille royale" : les Kennedy. Une succession de tragédies mais avec un sentiment permanent de la relève toujours présente. La relève à cette époque porte un nom : JFK Junior. Demain, ce sera le 20 ème anniversaire de la disparition de JFK Jr. Le 16 juillet 1999, avec Marie et nos deux fils, nous étions à Washington. Quand l'annonce est tombée de la disparition du vol de l'avion de JFK Jr, le temps s'est arrêté pour l'opinion américaine. Aucune autre information n'avait prise. A l'arrivée à Boston, le poids du temps arrêté était encore plus lourd compte tenu du lien historique entre cette famille et cette géographie. Les réseaux sociaux n'existaient pas comme aujourd'hui. Tout était prétexte pour chercher l'information la + récente : un poste TV en vitrine d'un commerce … Après la découverte de l'épave et des corps, ce qui a été le + surprenant ce fut l'attention mise à refaire presque minute par minute les dernières heures avant l'accident : des béquilles de trop, une probable dispute de + dans un couple, la divergence d'opinions entre deux soeurs face aux conditions d'un même vol, la prétention technique face à une météo trompeuse par voile de très forte chaleur … La veille du jour où le temps s'est arrêté a été reconstituée de façon minutieuse. Cette reconstitution est la preuve la + implacable de la nécessité d'organiser son temps de façon sereine par ce qu'en effet la bonne disposition du temps à venir n'est jamais garantie. Une réalité que l'on tend si souvent à trop vouloir ignorer.
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Les rares moments d’émotions réellement collectives
L'émotion est très souvent individuelle. Ou au mieux partagée en petit nombre. Mais, il y a des exceptions pendant lesquelles l'émotion est quasi-universelle. L'émotion de la joie comme ces derniers jours en France. L'émotion du doute et de la tristesse. Ce sont des moments tellement denses qu'ils s'inscrivent dans la mémoire avec une force particulière. Chaque année à la même période je repense à la disparition de JFK Jr. Il y a 19 ans. Le 16 juillet, avec Marie, Jonathan et Thomas, nous sommes à Washington. Dans la soirée, le flash info tombe : l'avion de JFK Jr a disparu. Le lendemain matin, nous partions sur Boston. Pendant plus de 3 jours, le suspens était total. Perdu ou pas ? Des survivants ? Si oui, un ou plusieurs ? Dans quelles conditions ? Et finalement seront-ils seulement retrouvés ? Il y avait une tension collective incomparable. Dès qu'une source d'information était possible (à l'époque les réseaux sociaux n'existaient pas comme aujourd'hui), nous constations cette quête généralisée d'informations. Ce sont des moments où le temps semble s'arrêter. Le reste devient secondaire comme échappant à la réalité éphémère de ce qui occupe alors toute l'attention. Une pensée particulière en ce jour …