La complaisance des intellectuels français à destination du totalitarisme communiste a toujours été pour moi un mystère. Une génération comme la mienne a effectué une grande partie de son activité en ayant à lutter contre des personnes qui défendaient le "paradis communiste" !
En Isère, il y avait même une association France – RDA qui vantait les mérites du sytème communiste d'avant la chute du mur.
A l'Université, il y avait des professeurs qui prêchaient ouvertement les vertus du communisme et aavec un sectarisme qui terrifiait les étudiants lors des épreuves orales.
A la télévision, Montand diffusait son "idéologie de la larme" tout en se faisant bien entendu grassement payé pour intervenir. C'est toujours plus facile de pleurer sur le sort d'autrui quand on ne partage pas ses fins de mois difficiles.
…
Tout un univers qui défendait le régime de "derrière le mur".
Heureusement, quelques intellectuels ou journalistes avaient le courage de lutter contre ce "politiquement correct" : Aron, Revel, Guitton. Puis il y eut la révélation de André Glucksmann. A la différence des premiers noms cités qui avaient un parcours intellectuel constant, Glucksmann commençait par dire qu'il avait été "maoïste", ce qui bien entendu lui donnait une légitimité à reconnaître qu'il s'était alors … trompé.
Pour ce qui me concerne, je suis très heureux d'avoir toujours été rebelle face à ce système de pensée.
Guitton, Aron, Revel ont toujours été mes références. Je relis souvent leurs publications et suis toujours impressionné par la qualité de leurs analyses.
Aux cantonales,