Il y a 6 mois (juillet 2011), le Club 20 naissait dans l'agglomération grenobloise.
Quelques chiffres précis permettent de mieux voir le chemin déja parcouru :
– 7 publications techniques,
– sur le seul site d'hébergement Issuu.com, les publications mises en ligne comptent
Le 10 janvier 2012, 630 élèves ont appris que leur Ecole était entrée dans une situation financière délicate. La Métro et la Ville de Grenoble doivent participer financièrement à un plan urgent de recapitalisation de cet établissement de formation professionnalisante installé depuis 25 ans dans la Capitale du Dauphiné.
Le service public de la formation n’est pas un enjeu de statut juridique de l’organisme qui dispense la formation en question. C’est une chaîne complémentaire à tous égards entre le public et le privé.
Les faits dont il est question ci-dessous sont des faits graves. Parfois même d'une extrême gravité. Parce que ces faits sont graves, les mots ont toute leur importance. Trois précisions préalables s'imposent :
Dans quelques jours, la "lettre" n° 7 sera publiée. Avec le début de l'année 2012, c'est un nouveau cadre qui donne la priorité à 4 valeurs :
Jusqu’alors, la ligne de séparation était simple : d’un côté la réflexion, d’un autre côté l’action. Cette ligne de séparation a perdu beaucoup de son sens avec la naissance progressive d’une nouvelle génération de clubs où il s’agit de mêler l’action et la réflexion.
L'article paru hier dans le Dauphiné Libéré sur la crise des déplacements dans l'agglomération grenobloise a suscité de nombreuses réactions. 7 questions vérité méritent des réponses claires et permettent de sortir des habits usés de l'immobilisme.
1) La pétition a-t-elle abouti à des conséquences concrètes immédiates ?
Réuni jeudi pour faire le point sur l'année 2011, une année très positive pour ce jeune Club de réflexion, le bureau du Club a confirmé qu'il demandait l'arrêt des subventions locales de plusieurs millions d'euros par an pour maintenir en survie l'aéroport Grenoble-Isère de St Geoirs.
1) Il importe de constater
Le baromètre annuel de la confiance politique réalisé par le CEVIPOF publié en novembre 2011 a donné des chiffres précis qui méritent l’intérêt sur 1559 personnes interrogées début octobre 2011 :
– 83 % pensent que les politiques ne se préoccupent pas des citoyens,
– 69 % pensent que les politiques sont «plutôt corrompus»,
– 22 % associent même le mot «politique» à celui de « dégoût »,
– 13 % ont confiance dans les partis politiques.
Ces chiffres impactent autant la droite que la gauche au moment où
Dans certains pays, les « printemps démocratiques » sont passés par l’ampleur des manifestations de rues. En France, ce printemps, toutes proportions gardées, passe par la mode des clubs, clubs de réflexion, think tanks …
L’enquête Ipsos-Comfluence de décembre 2011 sur le thème de l’influence est très intéressante en la matière. Elle complète des informations déjà disponibles par ailleurs. Pour l’essentiel, cette tendance connaît 5 éléments forts à caractère général :
La crise des déplacements dans l’agglomération grenobloise était annoncée publiquement depuis 25 ans. Elle est là désormais. Cette crise est d’abord le résultat d’un immobilisme sans précédent depuis 1995. Elle est aussi maintenant le produit de collectivités locales aux caisses vides battant un double record : celui de l’imposition locale élevée et celui de l’endettement élevé.
Est-ce pareil ailleurs ? Non.
Denis Bonzy 