L'Obamamania existe toujours en France. La victoire de Biden + la publication du 1er tome des "mémoires" de Barack Obama le mettent en évidence une fois de plus. C'est le leader qui raconte un récit de l'Amérique qui plait aux français. Une Amérique douce, humble dans le multilatéralisme, avec une approche intellectuelle des sujets et la notion d'intérêt général presque universel. Il y eut JFK. Il y a Obama. Les visages de l'Amérique que les français aiment. Avec les mémoires, la mode Obama redémarre. Pour preuve les connexions sur le livre que j'avais publié en 2008. Sur slideshare (6 274 vues à ce jour), il est en tête des audiences sur la campagne 2008. Et je suis toujours surpris par les mails d'étudiants. Obama est bien l'idole des étudiants français.
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Lundi : le début de la fin des années Obama
Avec le premier débat public lundi soir entre Trump et Clinton, c'est l'entrée dans le sprint de la présidentielle 2016. Dans une quarantaine de jours, l'élection sera intervenue. La transition débutera. Les années Obama prendront fin. Certes, des pans du bilan vont susciter de nombreuses analyses dont la politique internationale avec son volet de la lutte contre le terrorisme. Mais pour l'essentiel, les années Obama ont été marquées par trois temps forts. Tout d'abord, la décrispation de l'image internationale des Etats-Unis tournant la page des années Bush. En 8 ans, une réelle revalorisation de l'image internationale des Etats-Unis a été conduite avec succès.
Ensuite, Obama a participé ou cédé à la tendance de la "politique divertissement". Mais il a su montrer que cette tendance ne s'accompagnait pas obligatoirement de la vulgarité, de la brutalité, de la soumission aux instincts populaires les plus "primitifs". La "politique divertissement" peut aussi être pratiquée pour faire avancer des causes nobles : la qualité de l'alimentation, la cause du jardinage, la bataille du climat …
Enfin, c'est la cause des sanctuaires naturels. En 8 ans, Obama a fait plus que tous les autres présidents dans ce domaine. Et c'est une très belle cause que de considérer que la nature a parfois effectué de telles merveilles qu'il faut les préserver en héritage absolument protégé pour que ces merveilles soient transmises à toutes les autres générations.
Avec le recul, les "années Obama" seront une belle période dans des circonstances très difficiles montrant le contenu d'un leadership moderne que tant d'autres pays recherchent.
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J – 66 : Barack Obama : l’autre Président encore plus redoutable après le 8 novembre 2016
Pour moi, la découverte de Barack Obama date de fin juillet 2004. Avec Marie, Jonathan et Thomas, nous sommes à Boston.
La Ville vit une Convention démocrate exceptionnelle puisqu'elle va investir John Kerry "l'enfant du pays".Parmi les orateurs du début de Convention, un jeune candidat noir à la Sénatoriale de Chicago. D'une démarche chaloupée, il monte à la tribune et électrise la salle. Kerry perd la présidentielle mais Obama gagne sa sénatoriale.
Deux ans plus tard, lors de déplacements, des universitaires américains bons connaisseurs des tendances m'indiquent :"il va être candidat et il va tout bousculer …".
Dès novembre 2006, l'équipe d'Exprimeo annonce sa probable candidature et annonce aussi notre soutien dans ce cadre. La candidature arrivera officiellement en janvier 2007. Et en effet, ensuite, Obama va "tout bousculer".
Au printemps 2008 puis en novembre 2008, la participation à ses équipes de campagne sur Boston allait donner des retours du terrain relevant du jamais vu. Sur les routes du Rhode Island ou du New Hampshire, les panneaux Obama s'affichaient devant un nombre record de propriétés. La magie avait pris.
Cette magie a fonctionné ensuite en 2012, année où il a gagné sa ré-élection contre des valeurs républicaines en hausse dans le pays.
Même à l'étranger, la "magie Obama" fonctionne. Chaque publication sur Obama suscite des audiences records.
Après son circuit commercial classique, mon livre sur Obama (août 2008) sur SlideShare est en tête des audiences (5 418) et il suscite un nombre de contacts étonnants de la part d'étudiants passionnés par ce "phénomène Obama". Sur les autres réseaux sociaux, mêmes tendances.Et demain, la "magie Obama" sera encore plus forte.
Kennedy est entré dans la légende avec la mort.
Obama va entrer dans la légende avec sa retraite de la présidence.
Parce que l'opinion va vivre les comparaisons avec ses successeurs à la tête de l'exécutif américain.
Et la comparaison va "faire mal" pour les successeurs.
Quand il s'agira de comparaison aussi Michelle Obama et … Bill Clinton sans parler des tickets de vice-présidence face au couple Biden.
Et que dire si la comparaison devait concerner Melania Trump qui plagie les discours de … Michelle Obama sans le savoir puisqu'elle ne s'est même pas penchée sur la rédaction de son discours …
Pendant plusieurs années, les Etats-Unis vont avoir un "autre Président", celui qui fonctionne avec la force morale. Si cette force morale s'actionne notamment sur le changement climatique, cela sera toujours très efficace. Un épisode passionnant à vivre.
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Avoir le courage de valeurs fortes
Hier Barack Obama participait à la remise des diplômes de l'Université Rutgers dans le New Jersey. Et une fois de plus, Barack Obama a effectué un discours remarquable montrant par comparaison l'immensité du vide des discours de ses successeurs potentiels comme du vide dans d'autres pays à l'exemple de la France.
Qu'a-t-il déclaré pour l'essentiel ?
1) Il a critiqué les étudiants de cette Université qui, en 2014, avaient protesté et fait annuler la venue de la républicaine Condoleezza Rice, l’ex-secrétaire d’Etat du Président George W. Bush, en raison de son rôle dans le déclenchement de la guerre d’Irak.
«Il est à mon avis malavisé de croire que cette communauté ou ce pays ne puisse rien tirer de son intervention, et qu’il soit bénéfique de ne pas lui donner la parole», a indiqué Barack Obama.
2) «En politique comme dans la vie, l’ignorance n’est pas une vertu. Ce n’est pas cool de ne pas savoir de quoi vous parlez. Cela n’a rien à voir avec être franc ou dire la vérité ou lutter contre le politiquement correct. C’est juste que vous ne savez pas ce que vous dîtes». Belle réaction face à une ambiance de populisme où énoncer des banalités de cafés du commerce deviendrait le marqueur d'un discours vrai. C'est la tentation de la politique comme dîner de cons.
3) Mais surtout, Obama a remis en question la "mode du retour au passé". Le passé n'était un "âge d'or", c'était aussi le temps des discriminations raciales les plus radicales, la pauvreté ou la place réduite des femmes dans la société …
Une fois de plus, Barack Obama a montré le leadership que peu de responsables politiques manifestent actuellement dans des circonstances difficiles. Ce n'est pas le suivisme qui permettra de sortir de la crise mais le courage de valeurs fortes destinées à faire réfléchir et progresser chacun.
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J – 9 : Etats-Unis : le pays où le réel importe moins que ce qu’on croit qu’il est
Dans 9 jours, la première puissance mondiale et la première démocratie au monde va probablement connaître un scrutin historique en infligeant une défaite cinglante au parti présidentiel.
A l'occasion de conférences sur la politique américaine, il m'est souvent demandé de détailler les traits caractéristiques de cette belle démocratie.
Le 1er trait est que le réel importe moins que ce que l'on croit qu'il est.
Une campagne électorale c'est en permanence la bataille entre l'objectivement probable et le subjectivement certain.
Le candidat qui gagne la bataille du subjectivement certain gagne l'élection même si le réel objectif ne correspond pas à ce subjectivement certain.
Parce que ce subjectif est fort, la communication occupe une place décisive.
Aujourd'hui, le subjectivement certain, c'est qu'Obama est :
– un facteur d'amateurisme sur le plan intérieur,
– de fragilité sur le plan international.
En 2012, c'était le contraire. Obama était alors
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Berlin aujourd’hui : François Hollande et la France en panne absolue de leadership
Aujourd’hui à Berlin, Barack Obama va prononcer un discours de leader du monde libre donnant les perspectives aux Européens. Le 24 juillet 2008, à Berlin également, son discours avait été un tournant de sa campagne électorale. Devant 200 000 personnes scandant son slogan de campagne (Yes we can), Obama montrait aux citoyens américains qu’il avait tous les atouts pour gagner la réhabilitation de l’image de marque internationale des Etats-Unis alors malmenée par la politique de GW Bush.
Ce fut un tournant majeur.
Ce nouvel évènement appelle trois constats :
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Top 10 des nouvelles tendances 2013 : et le vainqueur sera … l’optimisme (6)
Face à la crise économique, pour le premier semestre de son second mandat, l’équipe Obama a manifestement élaboré une nouvelle stratégie d’actions.
L’Europe attend d’être tirée par la relance économique américaine. Mais la nouvelle administration américaine met en oeuvre une nouvelle relance : le moral.
Cette stratégie n’est pas
conçue comme -
Journée de la fête des mères aujourd’hui dans de nombreux pays
C’est le cas notamment aux Etats-Unis, en Suisse, au Canada, en Belgique, en Italie …
Ce jour, aux Etats-Unis, Obama a eu deux initiatives fortes dans ce cadre.
D’une part, il revient avec une vidéo très intimiste sur les femmes qui ont compté pour lui et ce sous l’angle de la « fête des mères » en ce jour de cette fête aux Etats-Unis.
D’autre part, son site de campagne offre de partager … la carte de « fête des mères » avec une formule particulière pour celles qui sont sur le front militaire.
Deux belles réussites au moment où les campagnes électorales sont si souvent agressives et violentes.
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A 13 heures 25 (heure locale) Obama lance aujourd’hui sa campagne sur le terrain à l’Ohio State University
C’est parti aujourd’hui pour le sprint de la présidentielle américaine. A 13 heures 25 (heure locale), ce jour, Obama sera à l’Ohio State University. Puis, à 16 heures 35 (heure locale), il sera à la Virginia Commonwealth University. La présidentielle 2012 va changer de rythme.
Sur le fond, trois marqueurs à surveiller :
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La crise bien sûr, mais 53 % … d’approbation de la politique conduite
La crise emporte-t-elle avec elle mécaniquement la désapprobation de la politique conduite comme si chaque opinion publique voulait jeter le Gouvernement avec l’eau de la crise ?
La réponse est non. Le dernier sondage réalisé le 22/02