Mieux que d’épais dossiers techniques, il y a parfois des signes de la nature qui paraissent anodins mais qui sont pourtant lourds de sens : depuis mon enfance, qui date de quelques décennies, pas un hiver sans de superbes avalanches sur le balcon Est du Vercors. Un spectacle magique de sons et d’images, signes de l'épaisseur de neige vers le Cornafion. Demain, c'est le printemps. Le 1 er hiver qui va prendre fin sans la moindre avalanche tant la neige a été faible sur le balcon Est du Vercors. Un signe qui peut paraitre anodin mais qui en dit long sur le changement climatique… Nb : triste d’imaginer que ces photos puissent appartenir à un passé dépassé…
Catégorie : Personnel
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St Paul de Varces : premières pluies : enfin !
Depuis vendredi soir, premières pluies enfin. Avec une terre très sèche, les écoulements sont vifs.
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Hervé Gaymard et la littérature à la recherche du sens
Des ouvrages d'Hervé Gaymard ont connu dernièrement une mise en lumière particulière et surtout méritée avec son entrée à l'Institut de France. Je recommande tout particulièrement deux ouvrages : La route des Chapieux et Pour Malraux. Deux ouvrages qui posent et détaillent des questions de fond : l'héroïsme, c'est quoi ? Le sens d'une vie, c'est quoi ? Les places de l'espoir, le refus de l'impuissance et des supposées fatalités … Des ouvrages que je recommande.
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09 février 1968, Chamrousse et Jean Claude Killy
09 février 1968, c'est la 1 ère médaille d'or de JC Killy : la descente de Chamrousse. Puis le 12 février pour le slalom géant et le 17 février pour le slalom spécial. 3 médailles d'or, Killy entrait dans la légende de l'olympisme et du ski. J'ai eu le plaisir de rencontrer 4 fois Jean Claude Killy dans un cadre restreint. Une fois à Annecy lors d'une réunion de la FFS pour sa revue Ski français. A une autre reprise lors d'une assemblée de la FFS. Une fois à Charbonnières pour une séance de travail sur les JO d'Albertville.
Une autre fois à Genève lors d'un salon du livre. Toujours le même sentiment : sa discrétion. Sympathique. Peu prolixe. Une très grande sérénité. Dans le monde du
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La belle surprise du petit matin …
Il a neigé dans la nuit. Une neige légère.
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25 ans déjà !
25 ans déjà : 2 février 1998, Haroun Tazieff nous quittait. Il y eut une époque où la France comptait un lot historique de baroudeurs, les aventuriers des terres inconnues : Haroun Tazieff, Paul Emile Victor, le Commandant Cousteau, Lionel Terray … Une caractéristique commune : des aventuriers qui parcouraient le monde et qui avaient envie de faire partager leurs exploits. Paul Emile Victor explorait le grand nord Canadien. Lionel Terray se confrontait aux plus grands sommets. Pierre-Yves Cousteau faisait découvrir les profondeurs des océans. Et Haroun Tazieff se consacrait à sa passion : les volcans, ces territoires mystérieux où le feu sort de la Terre.Ce jour, nous avons une pensée particulière pour Haroun Tazieff et pour sa famille.
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Hervé Gaymard à l’Institut de France
Hervé Gaymard à l'Institut : une juste récompense pour un responsable public qui a du contenu : en pleine mode de la punchline, Hervé Gaymard incarne une autre époque : celle du contenu. Lundi, à l’Institut de France, Hervé Gaymard a reçu son épée d’académicien des Sciences morales et politiques. Hervé Gaymard incarne le tempérament savoyard : du sérieux, le travail dans la durée, l'attachement aux racines bref, cette force du montagnard qui sait qu'il faut du temps pour laisser des traces solides. Il gère ses dossiers avec un grand sérieux et ce beau Département de la Savoie est solide, imaginatif et très performant.
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Le débat nécessaire sur le temps de vivre
La nécessaire bataille pour le temps de vivre ou le vrai sens de la protestation contre le nouveau régime des retraites : fondamentalement, la retraite c'est quoi ? C'est le dernier temps libre avant la mort. C'est dur de l'exprimer ainsi. Mais c'est la lucidité qui impose de l'exprimer ainsi. La maladie et la mort sont nos voisines obligées permanentes une vie entière. Arriver à un âge avancé sans les avoir connues de façon trop directe c'est déjà un magnifique privilège offert par l'existence. Mais être âgé c'est se rapprocher de la mort là de façon incontournable.
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Décès de Gérard Cardin : toutes mes condoléances à sa famille
Décès de Gérard Cardin : c'est avec émotion que j'ai appris ce matin le décès de Gérard Cardin. Ensemble, avec Daniel Biston et Jean Mourey successifs Maires de Vif, avec l'aide de responsables associatifs vifois dont l'implication exemplaire de M. Armand, alors Président des AVG, nous avons beaucoup travaillé pour lancer le projet du Musée Champollion. Des étapes avec la famille alors propriétaire des murs et du foncier ont été souvent très délicates. Il fallait beaucoup de détermination pour lever des obstacles. Dans ce cadre, Gérard Cardin a toujours été solide et solidaire car il avait la passion de l'égyptologie. Toutes mes condoléances à sa famille. Avec tristesse.
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Vive les rides !
Avec les fêtes de fin d'année, il y a des cadeaux convenus mais aussi parfois des cadeaux totalement inattendus. Ce fut le cas pour moi avec ce livre à remplir. 128 pages avec de nombreuses questions parfois très intrusives. Mais des questions pleines de sens qui ramènent à un volet de fond : le temps qui passe, que laisse-t-il ? La semaine écoulée à été lourde pour moi. Mardi l'épreuve de la cérémonie pour le décès accidentel d'une jeune femme en montagne. Des témoignages qui resteront longtemps dans ma mémoire dont ceux de sa maman qui avait fait un texte remarquable dressant le récit d'une vie étape par étape, de son papa, de son frère et de sa compagne. Etre ainsi fauché en pleine jeunesse, c'est une dimension qui ajoute toujours du drame à la tristesse. Et puis jeudi la cérémonie pour le décès de notre voisin le plus proche qui a dû lutter avec les siens contre la maladie. Les deux visages d'une fin de vie : la brutalité immédiate d'un côté et la lutte pied à pied pour tenter de gagner du temps de vie de l'autre. Deux rappels qui sont là pour nous dire combien vivre c'est agréable quand on n'est pas fauché par de telles épreuves. Et il faut avoir alors la sagesse de le savoir. S'en rappeler chaque jour. Au moment où tant de facteurs ignorent ce respect dû à la vie, c'est pour moi un devoir précieux que de remplir ces 128 pages en remerciant la vie de me permettre de les écrire avec sincérité et chaleur même si certaines d'entre elles me touchent particulièrement lorsqu'il s'agit d'évoquer la disparition d'être chers. Comme le disait maman, "chaque ride est une mémoire". Vive les rides !
Denis Bonzy 