Denis Bonzy

Catégorie : International

  • 24/01/09 : jusqu’où l’effet Barack Obama impactera-t-il la politique Française ?

    Le nouveau siècle est en train de naître. Chaque nouveau siècle n’a jamais respecté les obligations du calendrier. Ainsi, le 20 ème siècle n’est pas né en janvier 1900 mais après la guerre de 1914-18. Il en est de même aujourd’hui. Le 21 ème siècle est en train de naître sous nos yeux. Au lendemain de la crise (2010-11), une nouvelle économie internationale existera. Sur le plan politique, la nouvelle Présidence Américaine va changer beaucoup d’éléments. Une Fondation « Terra Nova » vient de publier un rapport très intéressant sur les effets qui pourraient résulter en France de la victoire d’Obama.

    C’est un sujet important car chacun ressent bien que la vie politique Française tourne actuellement à vide. Le débat d’idées a disparu pour des révélations people sans intérêt collectif à l’exemple des montres de Julien Dray ou de l’homosexualité de Roger Karoutchi pour citer les derniers exemples en date.


    Un autre groupe d’universitaires notamment va publier prochainement un rapport sur ce thème. Nous allons détailler tous les blocages qui actuellement rendent impossible un « souffle de liberté » en France comme celui connu par la campagne de Barack Obama. 


    Il faut dévérouiller la vie politique Française qui se paupérise à tous égards avec des conséquences préjudiciables pour le devenir de nos collectivités. Ce rapport devrait être publié courant mars 2009. Pour participer activement à ces travaux, je vous le présenterai en avant-première. Je sais combien ce sujet intéresse puisque plus de 4 200 personnes ont manifesté leur intérêt pour la publication présentée via Issuu en octobre dernier selon les statistiques tenues par cet hébergeur indépendant et consultables en ligne.


  • 19/01/09 : l’Amérique fête Barack Obama

    En pleine crise, le changement de pouvoir politique aux Etats-Unis est une fenêtre d’espoir. GW Bush a terminé son second mandat dans une impopularité historique. L’opinion Américaine ne lui a pas pardonné d’avoir menti à plusieurs reprises pour justifier des décisions importantes dont la guerre en Irak.


    Les mensonges ont été les vrais facteurs du divorce entre l’opinion et le Président sortant. L’opinion Américaine accepte les erreurs mais pas les mensonges ; ce qui avait déjà été le cas lors du second mandat Clinton.


    Ce qui est le plus étonnant c’est la capacité permanente à considérer qu’un nouveau Président, c’est un nouveau départ, un nouveau commencement.


    Dans des circonstances très particulières de crises multiples, cet état d’esprit entoure l’équipe de Barack Obama d’une responsabilité particulière.


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  • 13/01/09 : Barack Obama à J – 7

    Dès le 21 novembre 2006, dans une revue technique écrite, j’ai eu plaisir à signaler le « profil original et prometteur » du Sénateur de l’Illinois. Lors de conférences organisées par une revue nationale qui me demande d’intervenir pour des séminaires de formation de cadres de collectivités locales, j’ai détaillé dès cette époque mon pronostic. En effet, il appartenait à la nouvelle génération démocrate qui venait de se révéler lors des élections dites du mid term. C’est cette génération qui accède au pouvoir désormais même si les médias consacrent beaucoup d’attention aux « ex » des équipes de Clinton. C’est la génération des Evan Bayh, Mark Warner, K. Sebelius …


    Dans un ouvrage publié sur un site d’édition en ligne (cliquer sur le lien ci-dessous), je viens de rappeler les temps forts des deux dernières années de cette campagne présidentielle 2008 qui marquera un tournant pour les démocraties occidentales.



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    Des équipes techniques se succèdent maintenant pour tenter de tirer les enseignements de cette campagne et voir si des moyens peuvent être repris.


    Le changement majeur va résider dans la volonté du nouveau Président de s’adresser en permanence à l’opinion mondiale. Ce faisant, il deviendra un acteur important de chaque démocratie moderne. Son plan de relance avec les réductions d’impôts sera le premier acte de cette influence mondiale.

  • 08/01/09 : le temps de la compétition et le temps du … succès

    Sacré contraste hier entre les voeux du Président aux parlementaires taclant ostentatoirement son prédécesseur et la réunion à la Maison Blanche entre les « ex » et le nouveau Président.


    La vie politique Française est si souvent mesquine que la compétition finie la rancoeur serait permanente.


    La compétition finie, ce doit être le temps du succès dans l’intérêt de tous.


    C’est au titre de cet état d’esprit positif que nous appelons les autorités locales à rompre l’immobilisme. Si elles agissaient ainsi, nous serions les premiers à saluer positivement cette évolution. Nous attendons malheureusement toujours le temps du succès de nombre des élus de mars 2008.

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  • 02/01/09 : la journée de tous les records …

    Le 20 janvier 2009 devrait battre plusieurs records dont le record historique du coût d'une cérémonie d'installation d'un Président des Etats-Unis.

    L'appel aux contributions privées dépasse toutes les estimations. C'est le retour en force d'Hollywood.

    L'univers d'Hollywood, peu apprécié dans "l'Amérique profonde", avait su demeurer discret lors de la dernière ligne droite de l'élection présidentielle pour ne pas gêner Barack Obama.

    La victoire acquise, c'est désormais différent. Plusieurs stars participent à la cérémonie du 20 janvier au plafond des contributions personnelles légalement autorisé soit 50 000 dollars. C'est le cas notamment pour Halle Berry, Sharon Stone, Steve Spielberg …

    La mise en avant de Sharon Stone, connue pour des films avec des passages sulfureux, suscite déjà de nombreux commentaires.

    Dans la crise et la morosité actuelles, ce retour en force d'Hollywood n'est pas nécessairement le meilleur "label" pour le nouveau Président Américain.

  • 17/12/08 : la fin des aides à fonds perdus

    Trois évènements économiques très importants sont intervenus hier aux Etats-Unis :

    1) La Fed a abaissé son taux directeur au plus faible échelon de son histoire : entre 0 et 0, 25 %,

    2) Barack Obama a effectué son point presse en reconnaissant l'ampleur de la crise économique mais surtout en utilisant la formule suivante "nous sommes à court de munitions traditionnelles face à la récession",

    3) GW Bush n'a pas cédé aux pressions des constructeurs automobiles et exige désormais des garanties indiquant que c'est la fin des "aides à fonds perdus".

    Il faut préciser que, lors des travaux au Sénat, les constructeurs automobiles ont indiqué qu'ils avaient besoin de trois vagues d'aides : 15 milliards de dollars pour les échéances de fin décembre 2008, 18 milliards de dollars pour traverser la "période" de fin décembre à fin mars 2009 et, à cette date, ils présenteraient une nouvelle ardoise pour leur restructuration durable…

    C'est dans ce climat que Bush a eu hier l'aveu suivant : "on ne veut plus dépenser une grande partie de l'argent du contribuable pour voir la même histoire se reproduire continuellement".

    Il serait temps que la France, à son tour, reprenne ce constat de bon sens pour qu'une instance sérieuse examine attentivement les conditions des aides au secteur bancaire dont il est manifeste pour l'instant que le retour dans les circuits économiques se fait toujours attendre par les chefs d'entreprises.

    C'est non seulement un sujet majeur de bonne gestion des fonds publics mais c'est aussi un enjeu pour l'image de marque du Chef d'Etat quand la réforme audiovisuelle ou le projet de travail le dimanche ont un arrière-goût particulièrement désagréable de soupçons d'aides à terme au profit de grands groupes privés qui n'ont déjà que trop bénéficié des soutiens directs ou indirects de responsables politiques au plus haut niveau.

  • 08/12/08 : le rassemblement pour affronter le futur avec efficacité

    La santé d'une démocratie ne se vérifie pas dans sa capacité à nier les affrontements ou à les étouffer.

    Cette santé réside dans la capacité à les exprimer, à les organiser, à les supporter et surtout à les résoudre.

    Notre vie politique cantonale est paralysée à ce jour par trois types de conflits :des conflits artificiels où les enjeux personnels prennent le dessus sur les enjeux collectifs, des conflits qui bloquent l'union nécessaire, des conflits qui découlent même parfois d'un triomphalisme intolérant.

    C'est une situation que nous avions annoncée. Nous avions défendu une approche différente qui est celle de la mise en oeuvre d'un pluralisme reconnu et pacifié.

    Le débat politique n'est pas une croisade où la division devrait régner en permanence. Bien davantage, la concentration du pouvoir est dangereuse. Il faut donc accepter la diversité, l'organiser. Cette acceptation n'est pas un passé réconcilié mais une manière commune pour affronter avec efficacité le futur dans les domaines prioritaires.

    C'est aujourd'hui ce nouvel état d'esprit qui est indispensable pour mettre un terme à des blocages pénalisants pour notre géographie et pour toutes celles et tous ceux qui y vivent.

  • 03/12/08 : ne jamais désacraliser l’acte de vote

    La Cour Suprême de Thaïlande vient d'exclure de la scène politique 109 dirigeants pour fraude électorale lors des législatives de décembre 2007. La lecture de sa décision montre l'imagination qui peut parfois exister pour influencer un vote.

    Mais la France, qui s'auto-proclame en permanence championne de démocratie, gère-t-elle avec encore assez de "sacré" l'acte de vote qui est le fondement de toute démocratie ?

    Il est possible d'en douter sérieusement.

    Les listes électorales ne font pas l'objet de recoupements pourtant désormais possibles grâce aux progrès de l'informatique.

    Des partis politiques vivent des opérations électorales internes dans des conditions qui sont parfois une insulte aux combats pour l'accès au droit de vote.

    La politisation de collectivités publiques altère significativement la liberté d'expression dans le cadre d'une décentralisation qui repose sur une personnalisation croissante de chaque décision d'emploi ou d'urbanisme et donc une part souvent croissante de l'arbitraire.

    Bon nombre de démocraties occidentales sont vite devenues consommatrices de votes et maltraitent en conséquence un acte qui doit demeurer "sacré" parce qu'il doit être l'expression libre, sincère et loyale d'une opinion.

    Chaque maltraitance infligée à cet acte devrait être très sévèrement sanctionnée par l'écart durable de la vie publique.

  • 02/12/08 : agir pour le rassemblement

    La société est de plus en plus éclatée. Les opinions zappent vite. Dans ces conditions, le premier devoir d’une équipe moderne est de rassembler, chercher à unir des points de vues à l’origine divers voire même parfois opposés.


    Cet état d’esprit est la différence entre la gestion moderne et la gestion d’hier.


    Hier, une fois élu, le dirigeant politique se considérait investi de tous les pouvoirs, créant autour de lui un effet de cour et au passage réglait souvent les comptes avec ceux qui avaient la « malencontreuse idée » de s’opposer. Cette gestion là, c’est la « monarchie contemporaine ». Elle est décalée et vouée à l’échec.


    A l’opposé, la gestion moderne accepte la différence. Elle la reconnaît même comme nécessaire, comme utile, comme source d’émulation donc de progrès. Cette modernité aime la société diverse, plurielle, où la décision se négocie et ne tombe pas un beau matin comme un couperet.


    Habituée à cette approche pragmatique, la politique Américaine offre un message fort avec la nomination d’Hillary Clinton : celui de la volonté de constituer une équipe mobilisant toutes les compétences pour affronter une période si difficile dans le respect des différences.


    http://i.cdn.turner.com/cnn/.element/js/2.0/video/evp/module.js?loc=int&vid=/video/politics/2008/12/01/sot.obama.clinton.sec.of.state.cnnEmbedded video from CNN Video

  • 30/11/08 : la « blague belge » qui mobilise la blogosphère

    Tout pourrait donner à penser qu’il s’agit d’une blague mais c’est une situation réelle qui mobilise la blogosphère.


    Lundi 17 novembre 2008, Pieter de Crem, Ministre Belge de la Défense, se rend dans un bar belge de New York. La soirée est très arrosée et le Ministre termine dans un état d’ébriété avancée. Les confidences fusent. Il déclare alors qu’il a fixé une réunion exclusivement pour découvrir New York « aux frais du contribuable » car il ne connaissait pas encore New York …


    Une serveuse Nathalie Bakker entend tout et poste une description de la soirée sur un blog. Deux jours plus tard, le cabinet du Ministre appelle l’employeur de cette serveuse et dans la foulée elle est licenciée.


    Toute la blogosphère belge cherche à savoir le lien entre l’appel du cabinet du Ministre et le licenciement de la serveuse. Le Ministre Belge est conduit à s’expliquer officiellement devant le Parlement. Il dément être à l’origine du licenciement mais attaque vertement la pratique ayant consisté à mettre en ligne le contenu d’une soirée qu’il présente comme « une soirée privée ».


    C’est un exemple intéressant des conséquences pratiques de la diffusion des sources d’informations loin des circuits officiels si filtrés …


    Depuis, les blogs se déchaînent pour rivaliser de vidéos sur les déclarations « atypiques » du Ministre Belge à l’exemple de la vidéo ci-dessous :