A peine nommé à la tête de la campagne des démocrates pour novembre 2010, Plouffe lance l’offensive sur l’emploi avec un routage d’une grande ampleur. En novembre 2008, cet adepte des routages avait fait craindre une déstabilisation du réseau tant les cibles s »élevaient en dizaines de millions pour des messages segmentés.
Catégorie : International
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San Francisco ou la ville citoyenne verte (4/10)
San Francisco incarne d’abord une ville citoyenne et ensuite une ville verte. Une ville citoyenne, parce qu’elle n’attend pas tout de l’Etat. Bien au contraire, les citoyens préférent faire et que l’Etat ne s’occupe pas trop d’eux.
Parmi les « citoyens » figurent aussi les fonds d’investissements. VentureOne, capital-risqueur spécialisé dans l’économie verte, fourmille de demandes pour des investissements porteurs de croissance et d’un environnement mieux protégé.
Les investissements en technologies propres connaissent des progressiosn considérables et échappent aux temps difficiles des autres segments de marchés. C’est le vrai exemple de la preuve locale. La Ville parraine une compétition de business modèles verts dotés de prix significatifs mais surtout de soutiens professionnels.
San Francisco bouillonne d’idées pour lutter contre le réchauffement climatique. Les économiques et les citoyens ont pris en main le défi.
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Yvon Chouinard ou la valeur de l’exemple (1/10)
Pour la défense de l’environnement, il y a ceux qui en parlent pour demain. Et puis, il y a ceux qui agissent depuis … hier déjà à l’écart des modes éphémères. Jusqu’à la fin du sommet de Copenhague, nous allons présenter dix personnalités qui ont agi.
C’est le cas aujourd’hui d’Yvon Chouinard, fondateur de Patagonia.
Cette entreprise (200 millions de $ de CA) a été la pionnière dans :
– l’horaire flexible,
– la crèche d’entreprise,
– le respect des principes du développement durable.
Elle participe à l’association 1 % pour la planète.
Yvon Chouinard incarne un modèle d’entreprise de capitalisme éthique respectueux de l’environnement comme de la liberté de la ressource humaine.
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Mensonges, diffamation …
Le blog officiel de la Maison Blanche ouvre le tir contre Fox News. Il dénonce un "journalisme d'opinion déguisé en chaîne d'information".
Dans la foulée, les attaques fusent. Il est question de "mensonges" et de "tentative de diffamation" au sujet des efforts de l'administration Américaine.
C'est la première fois qu'un organe officiel d'une telle autorité publique est ainsi mobilisé contre un support de presse.
Fox News répond que "au lieu de gouverner, la Maison Blanche est toujours en mode de campagne électorale". Et le Vice-président de ce groupe termine en précisant que "attaquer le porteur du message, à la longue, cela ne fonctionne jamais".
C'est un précédent qui va mériter l'attention dans la durée.
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Barack Obama et la « tentation du canon » … ?
Jeudi dernier, le Sénat Américain a voté une résolution demandant l'audition de hauts responsables militaires dont le Général Stanley McChrystal, commandant Américain en Afghanistan.
Le texte a été adopté par 60 voix contre 39.
Cette demande intervient au moment où l'ensemble de la stratégie militaire est remise en question à l'exemple des déclarations de Wesley Clark évoquant la "victoire impossible" dans les circonstances actuelles.
Les déclarations du printemps 2009 de Barack Obama faites de patience et d'ouverture paraissent bien éloignées.
L'idée générale qui se développe est que les Etats-Unis ne peuvent à la fois affronter les talibans et les ayatollahs.
Une partie de plus en plus importante des Sénateurs s'adosse à l'analyse selon laquelle "soit on y va à fond soit on remballe tout". Plus concrètement, soit Barack Obama déclenche l'escalade c'est-à-dire au moins 30 000 soldats de plus, soit il faut plier bagage pour poursuivre exclusivement des opérations commandos et des frappes aériennes ponctuelles contre des filière d'Al Quaïda.
La "révélation" d'une seconde usine iranienne de combustible nucléaire au sud de Téhéran imposerait une modification des priorités.
L'élection volée du 12 juin a constitué un désaveu de l'ouverture de Barack Obama.
Les ultras semblent se préparer à un nouveau front.
Même si les dirigeants Iraniens montrent "patte blanche" en ouvrant une partie de leurs installations nucléaires, le camp israélo-occidental considérerait que ce n'est jamais assez …
Les décisions d'abandon des dispositions du bouclier antimissile qui devait être installé en Pologne et en République Tchèque ont permis de passer un message positif à destination de la Russie.
Cette dernière a d'ailleurs rapidement témoigné qu'elle avait reçu le message.
Le Président Medvedev a déclaré qu'un "nouvel esprit de collaboration" pouvait naître. La Russie, traditionnellement proche de l'Iran, a exposé qu'elle soutiendrait désormais des mesures plus dures contre Téhéran au sein même du Conseil de Sécurité.
De passage au Canada, le Général Wesley Clark a évoqué la guerre ouverte contre Téhéran dans des termes particulièrement explicites. Il a présenté le régime Iranien comme un "tigre de papier" dont les forces militaires pourraient être vaincues en trois semaines.
Compte tenu de sa fragilité intérieure et de son niveau d'équipement, c'est le moment où une "fenêtre de tir" est ouverte.
Toutes ces déclarations interviennent au moment où Obama connaît une indiscutable fragilisation de son style et de son implantation politique. Il lui est reproché de se comporter en "rock star" mais de rien régler de sérieux.
L'élection à la fonction de Gouverneur de Virginie en novembre 2009 peut être une défaite emblématique sur le plan fédéral. De surcroît, l'échec de Chicago pour les JO 2016 ajoute au sentiment de faiblesse voire d'improvisation. Pourquoi s'être impliqué personnellement aussi fortement alors que la seule "victoire" a été l'élimination dès le 1er tour de vote ?
Le Président Américain doit renouer avec l'image du "Commandant en Chef qui gagne". Les Démocrates ont un déficit dans l'opinion sur ce point.
Il est certain que l'actuelle situation politique US ne permet plus le statu quo. 2010 connaîtra les élections dites du mid term, traditionnellement difficiles pour le pouvoir en place. Mais dans le contexte actuel, l'avertissement politique pourrait réduire significativement la marge du pouvoir Démocrate.
Cette situation ouvrirait la pré-présidentielle 2012 sur des bases très délicates. L'automne sera le rendez-vous des "grandes décisions".