La situation en France face à l'urgence climatique est irréelle. Toutes les diversions fonctionnent à fond. Des exemples les plus récents. Les réseaux s'enflamment sur un tweet humoristique de Bernard Pivot au sujet de Greta Thunberg. Ensuite, c'est le voyage en jet de Royal qui vit toujours aux crochets des contribuables avec une fonction dont il y a matière à sérieusement douter de l'utilité concrète. Puis quand Macron fait son discours à l'ONU sur le climat, les médias passent surtout beaucoup de temps à commenter l'échec de sa tentative de rencontre entre … Trump et Rohani. El la liste pourrait durer longtemps. S'il faut attendre des mesures rapides dans ce contexte, l'échec est garanti. En France, le climat comme tant d'autres sujets doit d'abord compter sur les citoyens qui, avec humilité sans tintamarre, font chaque jour les gestes qui comptent pour entretenir la nature, pour aider des animaux sauvages, pour planter des arbres … C'est comme l'Etat, s'il reste encore un peu debout en France c'est grâce à l'action de fonctionnaires de l'ombre qui effectuent leur travail avec professionnalisme. S'il fallait compter sur les professionnels des plateaux TV, il y a bien longtemps que des champs de ruines régneraient. A la fois inquiétant et rassurant. Surtout rassurant car plus la conscience individuelle progressera, plus les actions seront efficaces et le reste relevant de l'agitation éphémère. Et ce progrès individuel là, diffus mais immense, avance indiscutablement et sur le terrain les preuves sont nombreuses.
Climat : à quand la fin du brouhaha et les passages à l’acte par chacun ?
Commentaires
Une réponse à « Climat : à quand la fin du brouhaha et les passages à l’acte par chacun ? »
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Merci pour votre tempérance et clairvoyance, car dans un monde Occidental en proie à la xénophobie climatique notre 1% de rejet carboné dans l’atmosphère représente bien peu au travers des continents en pleine expansion démographique et industrielle. En tant qu’agriculteur, nous avons l’obligation d’enregistrer et de classifier toutes nos consommations d’énergie, GNR, Gaz et électricité etc… Le but, consommé moins évidemment , mais dans des phases de développement , c’est assez chimérique 🤷♂️
Aujourd’hui, beaucoup de décideurs, élus et fonctionnaires ont largement perdu le lien qui pouvait exister envers la terre et ce qui l’entoure et la vivifie. Curieusement, par médias interposées, donc au vue d’un journalisme à sensation, le monde agricole, du moins en France (chez nos voisins Européens, pas de soucis), se trouve confronté à la pire crise de défiance jamais enregistrée 😳.
Toutes les filières alimentaires sont concernées, de la production de légumes, de fruits, de vin, des céréales et de la viande sont dans le collimateur des « brigades Vertes ». Témoin d’une période révolue, il m’est extrêmement difficile d’appréhender le futur avec confiance, non pour moi seul, mais collectivement sur les bases d’un énième contrat avec les consommateurs, déroutants ou déroutés par l’ampleur des enjeux. A croire qu’en France, tout ce qui est bénéfique pour le pays sert d’alibi pour torpiller les seules actions raisonnées et responsables.
C’est par ses territoires et bien sûr toujours et encore que nos paysages et nos racines pourront demain montrer aux experts de la pensée unique , dans la société civiles et associatives en particulier que le bien commun est une entité à part entière. Le défi est grand, et à commencer par les batailles intestines voir locales, rien ne serait plus irresponsable de construire une programme électoral sur la seule cause environnementale. Il est grand temps de s’en rendre compte, pour la sérénité des concitoyens !J’aimeJ’aime
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