"Se mentir à soi-même c'est se prendre pour un idiot" affirme la sagesse populaire. Et passer son temps à mentir aux autres c'est les prendre pour qui ? Historiquement, la France a été le pays de la pensée. Mais il n'y a plus de débats d'idées en France. Pour de multiples raisons dont le fait que c'est désormais un débat d'… auteurs. Le débat ne porte plus sur le contenu mais sur qui exprime ce contenu. La politique en France c'est une sorte de religion avec ses "grands prêtres" gardiens des pensées honorables et les autres qui sont fustigés en permanence. C'est la caricature des gilets jaunes. Le débat de fond c'est quoi : le niveau des prélèvements obligatoires en France. Et le microcosme parisien nous parle de quoi : de Paulo qui sur le barrage d'Arfeuille-Châtain dans la Creuse a lancé son grille pain usé sur la voiture d'Elizabeth qui conduisait ses enfants blondinets à l'école primaire. Pour tromper l'opinion en détournant son attention, c'est une caricature. Le problème c'est qu'il n'est plus sûr que l'opinion marche à ce petit jeu. Et si c'est le cas, le mauvais génie du microcosme parisien va produire beaucoup de dégâts parce que les problèmes de fond sont terribles en France à force de refuser de les regarder en face.
Le mauvais génie du microcosme parisien
Commentaires
2 réponses à « Le mauvais génie du microcosme parisien »
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C’est, en effet, la personnalisation de la parole qui prend le pas sur ce qu’elle véhicule.
Très bien vu, Denis!J’aimeJ’aime
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Sans vouloir pousser la caricature, cette république est devenue tellement monarchique que les pouvoirs exécutif et parlementaire me font penser à Louis XVI, la Noblesse et le Clergé juste avant 1789. Les députés (de la majorité) représentent plus le chef de l’Etat que leurs concitoyens. De plus, ce schéma est encore plus flagrant à l’échelon européen. Là, l’autonomie administrative et décisionnelle est encore plus grande.
Je suis frappé, depuis le commencement du mouvement des « Gilets jaunes », par le fait que ni la représentation parlementaire, ni les syndicats, ni l’ensemble des partis politiques, ni le tissu associatif, sont à même de relayer ce mouvement social « spontané » et d’apporter des réponses concrètes. L’ensemble des corps intermédiaires est pris au dépourvu.
Les « Gilets jaunes » forment une force horizontale issue des réseaux sociaux. La mouvance ‘ »Nuit debout » avait la même nature. L’Etat jacobin est désarmé par rapport à cela.J’aimeJ’aime
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