Le phénomène majeur de l'époque actuelle, c'est la disparition des marchands d'Amérique. Les Etats-Unis ont toujours eu trois vendeurs talentueux de rêve et d'idéal : les leaders politiques, Hollywood et les inventeurs économiques. Pour la politique, il y avait le choix entre deux profils : le Démocrate ouvert, tolérant, universaliste (Kennedy, Clinton, Obama …) ou le Républicain qui est un mélange de John Wayne et d'Indiana Jones. Il emprunte au 1er les valeurs des prairies et au second le sens de l'aventure gagnante. Trump n'est ni l'un ni l'autre. Par conséquent, le leadership politique est en berne. Est-il remplacé par la force d'Hollywood ? Non, avec #MeToo, Hollywood vit sa descente aux enfers sur le thème du "impossible de tourner sans coucher ...". Et l'économie, c'est la crise des GAFA perçus comme une gigantesque entreprise à ficher autrui dans ses moindres données privées. Même au-delà de l'imagination d'Orwell. Rarement l'Amérique a perdu à ce point et au même moment ses marchands. Une donne inquiétante pour la première puissance des démocraties occidentales.
2018 et la disparition des marchands d’Amérique
Commentaires
2 réponses à « 2018 et la disparition des marchands d’Amérique »
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Les marchands d’Amérique que vous dépeignez là sont ceux, à mon avis, du temps de la » Nouvelle Frontière » d’un point de vue géographique. Votre référence à John Wayne est très juste. Depuis le Mayflower et ses occupants fuyant l’ intolérance religieuse provoquée par l’Anglicanisme naissant en Angleterre, cette nouvelle frontière ne cessa de s’étendre d’Est en Ouest sur tout le territoire qui constitue le pays et la nation que nous connaissons aujourd’hui.
Le genre cinématographique du Western, un peu passé de mode aujourd’hui, a très bien illustré l’histoire de cette nouvelle frontière – mais cette une histoire concoctée par Hollywood.
Je veux citer l’écrivain James Albert Michener qui, à travers ses grands romans comme Colorado Saga, Alaska, Texas ou Mexique, illustra de belle manière historienne cette conquête physique de vastes espaces et qui forgea l’esprit positif et ce « sens de l’aventure gagnante » des Américains, comme vous le dites très bien. Cependant, « l’Histoire est écrite par les vainqueurs » et les peuples premiers des deux sous-continents en ont payé un très lourd prix, de l’Alaska aux territoires australes de Patagonie.J’aimeJ’aime
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Erratum – aux bons soins de Denis Bonzy.
Je suis incorrigible ( c’est le cas de le dire ) !
Il faut lire: » – mais c’est une histoire concoctée par Hollywood. »
au lieu de » – mais cette une histoire concoctée par Hollywood. »
MerciJ’aimeJ’aime
Denis Bonzy 
Répondre à Jean-Renaud Leborgne Annuler la réponse.