Que les cheveux blancs d'Obama sont sympas face à la noirceur artificielle de ceux de F.Hollande. C'est la maxime de Spinoza qui devrait inspirer les réactions face aux révélations sur Hollande et son coiffeur : "ni rire, ni pleurer, ni haïr mais comprendre". Il faut comprendre ce que cache l'affaire de la perruque du roi. Rire, car c'est la caricature du monarque qui fait gérer sa "perruque" comme aux belles heures des rois d'hier avant 1789. Pleurer, car aucun parlementaire ne surveille le budget de l'Elysée pour dissuader face à des dépenses de ce type et il a fallu l'indiscrétion d'un journal impertinent pour le découvrir. Quel échec terrible pour tous les autres. Haïr, c'est ce que va susciter cette révélation de trop sur celui qui se voulait le président … normal.
Face à ces réactions, il n'y en a qu'une qui mérite la pratique : comprendre. Comment penser qu'un coup de peigne pour passer devant les caméras puisse justifier l'appel à un tiers mobilisable à plein temps et payé à un tarif hors du commun ? C'est comme la teinture des cheveux qui est devenue la caricature de l'artificialité.
Une artificialité qui fait que tout ce jeu politique a perdu de son intérêt. Aujourd'hui l'intervention présidentielle sera probablement très peu regardée. Même pas par volonté de boycotter. Plus simplement par désintérêt naturel du "plus rien à attendre". Triste quand même d'en arriver là. Et les journalistes qui sont toujours les "Monsieur Loyal" pour attiser la promo d'un spectacle qui n'intéresse plus personne. La vraie descente aux enfers d'un système politique répulsif.
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