Ce qui est étonnant actuellement et probablement le plus grave, c'est la décision des médias et des responsables politiques de ne pas mettre en perspective des tendances profondes qui méritent l'attention.
Aux Etats-Unis, le Tea Party puis Trump méritent une analyse précise.
Le Brexit + la poussée de partis radicalisés sont dans la lignée. C'est la faillite d'un cycle politique avec des responsables qui ne se considèrent ni coupables ni … responsables.
Ce constat c'est la preuve que le cycle de la faillite n'est pas encore terminé puisque les intéressés s'exonèrent toujours de toute responsabilité et font comme si de rien n'était …
Il suffit désormais que ceux qui pensent avoir vocation à "faire l'opinion" (expression horrible dans une démocratie) recommandent une décision pour que l'opinion choisisse le … contraire. Car ces "faiseurs d'opinion" sont devenus répulsifs.
Depuis 48 heures, le Brexit met en surface tous les "décalages" que l'opinion ne tolère plus :
- la commission européenne aurait dû s'engager, faire campagne comme aujourd'hui ses membres auraient dû démissionner car ils incarnent la répulsion d'un système qui n'est plus supporté,
- le cinéma politique dans chaque pays autour des "sauveurs" ne dupe plus personne. Et les "sauveurs" sont des "sursitaires" dans leurs propres pays exposés à des cotes de confiance catastrophiques : Renzi vient d'être laminé par les municipales dimanche dernier … Quant à Hollande, chacun connait sa situation dans l'opinion publique française?
- comment des "épouvantails démocratiques" peuvent-ils créer l'espoir ?
C'est tout un cycle politique dont l'opinion a dressé le faire part de décès qui s'écroule actuellement. Le problème majeur en politique c'est quand le "mort" ne veut pas reconnaître son état et fait comme si de rien n'était car l'opinion procède alors à une escalade permanente pour l'achever. Jusqu'où ira cette escalade ? C'est la véritable interrogation actuelle.
Répondre à Jean-Renaud Leborgne Annuler la réponse.