La gauche de François Hollande va-t-elle accoucher d'un produit que la droite française n'était jamais parvenue à faire naître ? La question se pose avec sérieux au sujet d'Emmanuel Macron comme l'évoque "l'entretien ci-dessous".
Ce qui est sûr, c'est qu'Emmanuel Macron a déjà assuré une rupture : la fin des chiens battus. Pour ceux qui aiment les animaux, ils savent qu'on reconnait très rapidement un "chien battu" : le regard triste, la posture soumise, craintive, la discrétion pour échapper à la violence potentielle…
La politique française vit une génération de "chiens battus" : le regard triste, la pensée fuyante, les épaules tombantes, le vocabulaire pauvre … Ils s'excusent de tout même de ce qu'ils n'ont pas fait. Ils sont tellement habitués à revendiquer ce qu'ils n'ont pas fait qu'ils ont perdu les repères …
Une génération qui a au moins une réussite : se faire la tête des électeurs qui ont le moral dans les chaussettes.
A l'opposé, Macron qui est un mystère sur le fond a déjà au moins un mérite. Il refuse la génération des "chiens battus".
Rien que pour cela, il mérite l'attention et l'encouragement. Il a une liberté que les autres n'ont pas : savoir qu'il peut réussir sa vie sans dépendre de la politique. Là aussi, une belle rupture face aux professionnels de la politique.
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