Pas un jour qui ne vit pas au rythme de la Grèce. C'est insupportable à ce point ce d'autant plus que la Grèce n'avance pas. C'est donc l'organisation de l'événementiel quotidien autour d'un feuilleton dont le contenu ne change jamais : demain sera décisif…
En réalité, c'est la scénarisation du malheur des autres qui fait l'ambiance actuelle de la France. Finalement, le sort des Français ne serait pas dramatique comparé à celui des Grecs. C'est une psychologie particulière qui me surprend souvent d'ailleurs quand j'entends des récits de personnes revenant d'Afrique ou de territoires sous-développés. Le mirage de leur "puissance" s'est emparé de leurs raisonnements face à la misère d'autrui.
A ce rythme dans peu de temps les Français vont ré-élire Hollande pour
avoir bien géré la France par comparaison à la … Grèce.
Pendant que tous les regards sont tournés vers la Grèce, aucun autre sujet n'est traité :
– les migrants arrivent toujours et se noient dans les mêmes proportions,
– l'Etat Islamique progresse et multiplie les massacres,
– le réchauffement climatique ne connait aucune réponse sérieuse avant la COP21 de décembre,
…
Mais la Grèce sert ponctuellement de paravent.
Il n'y a qu'un leader occidental qui échappe à cette culture de la planète qui tourne autour de la Grèce : David Cameron.
Il reste à l'écart et s'occupe d'appliquer les mesures qui ont fait l'objet de son programme approuvé en mai 2015. C'est tellement plus simple, concret et réaliste.
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