Le CAC 40 s'est installé avec stabilité au-dessus des 5 000 points. C'est une situation qui mérite l'attention puisque cet ancrage stable marque le retour à la période pré-crise 2008 avant les flambées de 2007 qui ont connu une chute terrible lors du dernier trimestre 2008.
Pour comparer la situation actuelle à celle de la crise, il faut avoir à l'esprit qu'en octobre 2008 l'indice était tombé à … 3 200 points en ayant perdu 43 % entre cette date et le début de l'année 2008.
Normalement, le pouvoir politique du moment devrait s'en féliciter. Mais ce n'est pas le cas en France parce qu'un pouvoir de gauche a ses pudeurs. Et sous un régime de gauche, la Bourse ne doit pas bien se porter. C'est politiquement incorrect.
Ce sont des situations de ce type qui montrent
l'archaïsme et l'artificialité du débat politique en France. A chacun ses symboles. En France, la gauche ne peut pas profiter à la Bourse ou si c'est le cas, il faut que le bénéfice soit le plus discret possible.
Sur de telles bases et en ajoutant le fait que la réforme n°1 incontournable doit viser la fonction publique d'Etat et locale (traditionnelles réserves électorales du PS), la France est loin d'être sortie de l'ornière.
Finalement, c'est ce qu'il y a de plus pénible en France actuellement : tout est honteux.
Hollande n'a pas "la gauche joyeuse" parce qu'il sait très bien qu'il lui joue des entourloupes en douce face aux valeurs affichées. Et la droite n'est pas davantage "joyeuse" parce qu'elle s'enfonce dans les détestations généralisées de l'autre.
C'est quand même une ambiance bizarre. Heureusement que les chiffres de la Bourse échappent à la morosité.
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