France 2 a enregistré avec le "roman de l'euro" un terrible bide d'audience : 8 %. Symbole le plus cruel, le sauvetage de l'euro a été devancé par la énième rediffusion du … "il faut sauver le soldat Ryan" qui le même soir a obtenu 10 % d'audience sur M6.
Le 22 février 1984, "Vive la crise" avait dépassé les 30 % d'audience certes à partir d'un marché moins concurrentiel en nombre de supports. Libération avait publié un supplément vendu à 120 000 exemplaires !
Les français voulaient comprendre,
découvrir les "réformes nécessaires" …
Aujourd'hui l'indifférence s'est installée.
Certes, DSK n'a pas le talent d'Yves Montand.
Mais cette évolution des chiffres montre l'immensité de la fatigue collective : ne même plus chercher à comprendre ce qui fait le quotidien : la monnaie.
Cette indifférence est le plus terrible marqueur d'une crise : l'abstention devient le premier parti d'un pays qui s'adonne au sauve qui peut individuel.
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