Pour bien choisir lors d'une élection, il faut que le socle de la décision repose sur des bases claires, solides, vraies. Depuis quelques jours, avec la montée régulière en puissance de notre équipe Nous Citoyens, il est possible de constater la montée en surface de clichés erronés (Grenews d'hier, Safar et GreMuni …).
Quand on se présente à une élection, il faut accepter le droit à la vérité sur chaque étape de son cursus. Un droit qui bien entendu mérite d'être partagé sur des bases égales entre les candidats.
C'est dans cet esprit que je vais répondre avec précision à une question simple : mes relations avec Alain Carignon.
1) Est-ce que j'ai été l'ex-directeur de cabinet d'Alain Carignon ? J'ai été l'un des 7 ex-directeurs de cabinets d'Alain Carignon, le premier pour la période 1983 – 1986. Je l'ai été pour une période de mars 1983 à juillet 1986 à une époque où j'avais 28 ans (cf article du quotidien Le Monde ci-dessous). Beaucoup d'autres intervenants ont été des collaborateurs d'Alain Carignon bien au-delà de cette date de 1986 : Ciulla (directeur de campagne de Chamussy /1995), Cazenave (1995), de Longevialle (1995) …
Pour cette période, les relations d'alors d'actuels dirigeants du PS avec Carignon donneraient un éclairage instructif sur certains déclarations …
2) Est-ce que je regrette cette fonction à cette époque (1983 – 1986) ? Non. Non seulement je ne la regrette pas mais elle est une étape importante et agréable de la construction de mon tempérament.
Pour cette époque ou au même âge, j'accepte toutes les comparaisons et toute la transparence avec des faits de nature à concerner d'autres candidats et d'autres responsables publics PS locaux.
3) Cette rétrospective effectuée, comment qualifier mes relations avec Alain Carignon ? Elles sont simples : l'indépendance dans le respect mutuel de nos différences.
L'indépendance, car elle a toujours existé et l'honnêteté consiste à dire qu'Alain Carignon a toujours été capable de respecter cette donnée de mon tempérament comme il l'a fait avec beaucoup d'autres personnes dans des conditions exemplaires bien éloignées de la soumission exigée et obtenue dernièrement dans certains formations politiques locales.
Le respect, car pour ce qui me concerne à la différence de nombreux détracteurs zélés, je ne construis pas mon parcours de vie par des postures de mots sur la vie d'autrui mais par des actes dans ma propre vie.
Je respecte la réalité de la globalité du bilan d'Alain Carignon, sa solidarité dans des dossiers majeurs comme les collèges dans le canton du Sud de Grenoble, sa combativité sur des enjeux majeurs (Synchrotron, Musée …).
Les différences, elles ont toujours existé. Ce fut d'ailleurs la force des années de conquêtes que d'être capable de concilier des différences importantes entre des membres nombreux des équipes. C'est d'ailleurs cette mentalité de respect des différences qu'il faut retrouver parce que ce sont les différences qui permettent de progresser, d'ajouter des compétences diverses.
C'est donc une relation apaisée, sereine. Une sérénité qui semble terriblement manquer à certains acteurs de l'actuelle municipale sauf à considérer qu'ils soient aussi mal informés ou autant désireux d'instrumentaliser des citoyens sur des bases erronées.
DB
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