Denis Bonzy : « nous devons être sur le terrain à l’écart de toutes les polémiques »

Le sondage IFOP a mis le feu aux poudres avec ses surprises qui changent la donne. Le chargé des opérations électorales de l'UMP 38 sur Grenoble (M. Chamussy) mène la  polémique interne à cette formation à coups récurrents d'accusations graves. Par sa fonction, il devrait donner l'exemple de l'unité. Il délivre le message de la division. Des proches de l'intéressé retweetent même cette nuit à 1 heure 43 du matin des remarques désobligeantes à mon endroit…

Et ce matin, dans le Dauphiné Libéré, Gilles Dumolard sulfate à volonté tout ce qui n'est pas de son cercle rapproché. Catherine Ostin, qui vient de passer 5 années sous les ors des Palais de la République dans les cabinets de ministres de Nicolas Sarkoy, donne des leçons de … "société civile qui se lève tôt". Même Michel Destot est accusé de ne plus "être Maire".

Des nerfs manifestement fragiles cassent. La semaine écoulée a été éprouvante pour certains. Le journal de campagne du Club 20 en donne un récit très informé : cliquer sur le lien suivant : Dans les coulisses …

Ce système politique termine ce mandat manifestement très usé. C'est tout ce système politique qu'il faut

changer. 

Michel Destot à titre personnel ne mérite pas une telle agressivité surtout de la part de Gilles Dumolard qui a beaucoup travaillé avec Michel Destot. Avec le recul, Michel Destot constatera qu'il aurait dû mieux assumer pleinement sa culture rocardienne initiale qui devait le conduire à s'émanciper plus rapidement des dogmatismes notamment des Verts. Le PS n'a pas été reconnaissant pour les conquêtes qu'il a rendu possibles pour … autrui.

Catherine Ostin a été connue plus tolérante. Elle est probablement aujourd'hui inquiète de constater qu'elle peut revivre une campagne difficile comme  celle qu'elle a dirigée en 2008 pour l'UMP sur Grenoble.

Quant aux tweets à 1 heure 43 du matin, la nuit est d'ordinaire faite pour dormir ou du moins c'est ma conception et a priori je ne pense pas être le seul à pratiquer ce constat de bon sens.

Cette période permet une première sélection.

Pour avoir remporté plusieurs victoires électorales inattendues dans des géographies politiquement défavorables, l'expérience m'a appris qu'il faut rester à l'écart de ces fièvres des microcosmes.

Ce qui compte  c'est le terrain. Sur le terrain, les citoyens attendent des solutions, pas des querelles.

C'est le terrain que nous pratiquons et que nous allons pratiquer de façon de plus en plus intense. 

Nous n'entrerons pas dans les polémiques. 

Seules les solutions retiennent notre attention.

DB