Chamussy doit sortir de l'enfer des mots déconnectés de sens. Il dit "vouloir poursuivre son engagement au service des Grenoblois". Pour le moment, dans la réalité des faits, c'est un engagement au service du PS. Les électeurs du PS sont démobilisés par la politique nationale et dans peu de temps les électeurs de la droite seront démobilisés par la politique locale de l'UMP 38.
Il y a un moment où il faut sortir de l'univers des mots pour regarder des réalités en face.
1) Les primaires auraient-elles résolu le problème ? Non. A voir l'imagination pour
sortir en permanence une crise supplémentaire d'une crise initiale, la crise qui couvait était celle des conditions du déroulement du vote avec des contestations.
C'est la raison pour laquelle, après avoir laissé 15 jours pour un dénouement, j'ai quitté ce processus à mi-septembre parce que dans un tel climat j'étais persuadé qu'à l'issue du vote, il y aurait une nouvelle contestation de ce type.
2) Chamussy procède toujours de la même façon : il y a toujours une petite part de vrai qui cache une grande part de faux. En mai, quand il ne respecte pas son engagement du 20 avril avec Alain Carignon, il dit "il n'était pas encore signé". C'est formellement vrai mais l'engagement avait été oralement pris par lui devant 15 personnes. Pour le dossier de la CNI de l'UMP, ce sera une pirouette de ce type qui sera probablement confirmée dans la journée.
3) Si j'ai quitté le processus des primaires une fois celui-ci bloqué, c'est que j'ai compris que nous irions de problèmes en problèmes tant que Chamussy ne serait pas désigné. Le jour où il serait désigné, tous les problèmes disparaîtraient puisque la seule chose qui compte pour lui, c'est d'être désigné.
Avec une telle mentalité, il n'y a aucun espace pour la rationalité.
4) Chamussy vit dans "la bulle médiatique". Il est souvent présenté comme "le leader de la droite". Mais "leader" à quel titre ? Il a conduit la liste en 2008 ? Non. Il était fondu dans la liste. Il a gagné des mandats dans un cadre individuel ? Non. Ses candidatures se sont toujours soldées par des échecs. En mars 2011, il pouvait être candidat sur Grenoble 1. Il a eu peur d'y aller. En politique, il est possible de gagner et de perdre mais quand on perd toujours il doit y avoir matière à s'interroger.
5) Si ce climat continue c'est toute l'opposition locale qui est impacté par cette "trash politique" y compris les personnes de la société civile comme moi. Quand on ne veut pas avoir à respecter la discipline d'un parti, on n'y reste pas.
Nous n'accepterons pas que l'élection de mars 2014 soit volée aux Grenoblois et aux habitants de l'agglomération par des crises sans fin de ce type.
Maintenant, cela suffit et toutes celles et tous ceux qui se lamentent n'ont qu'à prendre leurs responsabilités.
DB
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