Il y a un mois déjà, jeudi 30 août 2013, se tenait la dernière réunion du groupe de travail des primaires avant une conférence de presse devant les préfabriqués de l'Ecole Jean Macé. Le début de cette semaine avait été alors marquée par des déclarations d'une extrême gravité émanant de responsables de l'UMP 38. Le Conseil des Primaires devait "tout régler" et un mois plus tard, c'est toujours le … vide.
Chaque jour qui passe me conforte dans la décision qui a été la mienne d'assumer pleinement mon indépendance et ma liberté, mais chaque jour qui passe dans de telles circonstances conforte aussi
des questions sur la réalité de ce processus du printemps 2013.
J'avais été le premier à suggérer ce mode démocratique, transparent de désignation du candidat des oppositions. J'ai participé activement à
chaque réunion de travail et à chaque débat public.
Les actuels délais de non-décision commencent à imposer des questions sérieuses. Jusqu'où la volonté des primaires était-elle réellement partagée ? Comment interpréter les conditions de suspension ? Comment analyser la chute immédiate et durable de pression une fois la semaine du 30 août 2013 écoulée ?
Le 8 octobre, à l'opposé totale de la volonté des primaires qui reposait sur le choix de la proximité, ce sont des instances parisiennes d'une seule formation politique de l'opposition qui vont statuer.
La décision qui sera rendue à cette date donnera un éclairage sur l'ensemble du processus. Si elle devait s'éloigner de l'esprit des primaires comme du respect des travaux du groupe de travail et des citoyens, ce serait une donne nouvelle importante dans les conditions du fonctionnement de la compétition pour mars 2014.
DB
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