Le débat d'hier soir sur les solutions concrètes aux actuels embouteillages dans l'agglomération grenobloise a été l'occasion de prendre connaissance de différences importantes entre les candidats.
1) Alors que je me suis prononcé de longue date contre le péage urbain de proximité,
il importe de noter que ce volet ne fait pas l'objet d'un rejet unanime, loin s'en faut.
2) Je regrette également que la priorité que j'ai exposée en faveur du Sillon Alpin, désormais seul axe territorial assurant un désenclavement possible de Grenoble, n'ait pas mobilisé davantage d'attention dans d'autres interventions.
3) De même, la priorité en faveur de la baisse des prélèvements publics obligatoires locaux qui est le mienne n'a pas recueilli à cette occasion l'adhésion la plus large et déterminée qui me semble utile pour apporter une réelle différence dans les politiques publiques par rapport aux gaspillages des pouvoirs sortants.
A la différence du débat sur l'emploi qui avait mis en évidence des axes relativement consensuels, le débat hier sur les solutions aux actuels embouteillages a mis en relief des différences très contrastées.
C'est tout l'intérêt de tels débats publics que de permettre de mieux connaître sur le fond des approches manifestement distinctes.
Denis Bonzy
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