Hollande incarne la France que les Français ne supportent plus, n'aiment plus. Dans les temps de crise, les opinions publiques cherchent le salut, l'espoir, dans la destinée portée par leurs leaders. A l'opposé de cette situation, Hollande porte la poisse comme Ayrault a le masque permanent de la tristesse : un "programme" d'échecs à eux seuls.
Avec un élu, l'opinion doit vivre un processus d'identification et tout particulièrement avec un Président. Le Président influence
les modes, les imitations, conscientes ou non.
Qui a envie de ressembler à François Hollande ? Personne. Tout le problème de François Hollande est résumé dans cette question et dans cette réponse.
Il ne provoque aucun mimétisme sauf pour des … moqueries.
Son Gouvernement incarne l'incompétence mais avec l'arrogance en plus : des antiténors, des antitribuns mais sans le moindre humour sans la moindre auto-dérision. Il n'est pas interdit d'être nul mais avoir au moins la capacité à le reconnaître donc à ouvrir la fenêtre du changement possible. Là ils ne sont même plus sympathiques.
Ils conduisent tout le monde dans le mur mais en ayant l'enflure de prétendre le contraire.
C'est la France caricature de ses pires défauts, mesquine, mal dans ses valeurs, incertaine dans ses sentiments, coincée dans ses fausses certitudes, calfeutrée derrière ses volets …
Même dans la neige, cette France là ne laisserait pas la moindre trace tant elle semble avoir peur d'elle-même, jalouse des talents des autres, amoureuse de la règle qui sanctionne tout et n'importe quoi, frileuse devant la moindre innovation.
Une France à l'opposé d'un peuple qui aime l'indiscipline, qui s'autorise les impertinences, qui veut du relief.
Hollande va emporter avec lui toute une génération d'élus locaux qui, avec la complicité de corps intermédiaires locaux devenus d'abord des clients, ont conduit notre pays ces dernières années à connaître une litanie d'échecs. Sous cet angle, il peut mériter à terme une certaine reconnaissance.
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