L'organisation de primaires ouvertes pour 2014 est pour nous la traduction d'un triple changement :
– l'existence d'un débat d'idées permettant d'identifier les solutions aux très graves problèmes rencontrés dans l'agglomération grenobloise où la crise est désormais partout (insécurité, embouteillages, chômage …),
– l'ouverture de ce débat d'idées le plus largement possible à toutes les composantes de l'opposition locale,
– la mise en place de règles simples, claires, publiques de nature à assurer le respect de la diversité dans la tolérance.
Même si l'article publié ce jour dans Le Monde correspond à
une intention manoeuvrière grossière, il constitue une alerte qui impose des clarifications.
1) Si le "débat d'idées" doit tourner à des explications internes à l'UMP, notre place dans le processus des primaires se posera très sérieusement.
2) Si ce débat interne à l'UMP doit, à plus forte raison, intervenir en contradiction avec des règles arrêtées lors de la réunion du 19 février 2013, notre place dans ce processus deviendra impossible car il ne sert à rien d'édicter des règles pour … ne pas les respecter.
3) Si les questions de personnes doivent occulter, et là aussi à plus forte raison dans une telle animosité ambiante manifeste, les enjeux de solutions, notre place dans ce processus perdra toute raison d'être.
Pour nous, il ne s'agit pas de parler de changement mais de le vivre, de donner des actes.
Si cet esprit n'est pas respecté, nous ne participerons ni à une perte de temps ni à une opération de diversion.
Nous arbitrerons alors notre rapport avec le 1er tour de scrutin devenu, dans de telles circonstances, le seul cadre d'expression d'une diversité offerte à tous les citoyens.
Denis Bonzy
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