Alors que la Ville de Grenoble fait son auto-promotion avec une très dépensière campagne publicitaire (GrenobleFactory), les personnels des services des urgences de l'hôpital de Grenoble menacent de démissionner faute de … moyens.
Ils écrivent notamment : "Stop à une maltraitance institutionnelle organisée" vendredi 25 janvier
dans un communiqué les médecins urgentistes du CHU. Ils avaient auparavant envoyé une lettre à leur direction afin de lui demander des moyens supplémentaires, et menacent de démissionner si ces revendications ne sont pas satisfaites dans un délai d'un mois.
"La nuit, il n'y a qu'un seul médecin urgentiste qui doit s'occuper parfois d'une quarantaine de patients. Certains malades patientent jusqu'à 48h sur des brancards faute de lits alors qu'ils ne sont pas censés rester plus de six heures au service des urgences, sans compter les plateaux repas qui doivent alors être rationnés", explique le Docteur Clara Candille (sur le site Internet de FR3 Alpes).
"L'équipe médicale est épuisée. On n'en peut plus", préviennent les urgentistes qui demandent un poste de médecin supplémentaire ainsi que l'emploi de personnes s'occupant du travail administratif pour placer les malades dans les différents services et l'ouverture de lits destinés aux patients des urgences.
"La dignité et la sécurité des malades est en jeu", ajoute le Dr Candille qui raconte "avoir eu peur pour la santé de ses patients, en particulier des personnes âgées plus nombreuses en hiver, qui ont dû patienter de longues heures dans les couloirs".
Le Président du Conseil d'Administration de l'hôpital est le Maire de Grenoble.
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