Prélenfrey du Gua : une exposition au contenu très original loin du bling bling urbain

Des habitants de Prélenfrey m'avaient demandé avec insistance de passer voir l'exposition "origines et horizons". Ce que j'ai fait ce matin avec plaisir me donnant l'occasion de rencontrer ensuite une équipe qui prépare avec méthode les municipales de mars 2014. 

Je recommande l'exposition (lors d'une autre présentation car elle se termine ce soir) car elle a un contenu très original :

un photographe né à Prélenfrey en 1878 a pris beaucoup de photos. Des membres de sa famille ont ensuite ces dernières années, grâce à la peinture, rendu hommage à ces vieux clichés en leur donnant les couleurs d'aujourd'hui. L'idée est novatrice. L'attention mérite le soutien et la réalisation est talentueuse.

Dans de telles circonstances, apparaissent également des changements indispensables.

1) L'écart entre les moyens dévolus à des créations culturelles urbaines bling bling et cet art populaire est trop important dans le ressort de la Métro.
Des élus de Communes de dimension faible ont accepté une discipline politique qui les a éloignés de leurs missions démocratiques. D'un côté, les centaines de milliers d'euros flambent et d'un autre côté, pour de très belles initiatives, il faut compter sur Internet et le téléphone pour simplement assurer le faire savoir. L'écart est trop grand, trop injuste, trop démesuré.

2) Comme hier à Grenoble rue de strasbourg, il y a une indiscutable demande de "retour aux sources", respecter la chaîne des âges, celle des efforts, celle des progrès.

3) Lors des discussions après cette visite, la confirmation que le SCOT de l'agglo, s'il est confirmé, va faire naître de terribles injustices et susciter une vague de protestations forte parce qu'il tourne excessivement le dos à des considérations simples de bon sens et aussi au respect du droit de la propriété dans des Communes de ce type où disposer d'un terrain urbanisé c'est une garantie pour les temps difficiles et / ou pour donner le coup de pouce à l'installation de ses enfants. Cette création technocratique ignore cette réalité humaine simple.