Mardi 16 octobre 2012, au Tribunal Administratif de Grenoble, à 14 heures 30, débute la première audience de toute une série de recours (8 !) qui vont être jugés dans les prochaines semaines. Les griefs examinés mardi sont importants.
Ces contentieux posent trois problèmes de fond bien au-delà du seul tramway :
1) En amont, les critères des expertises techniques : il y a énormément à progresser pour que l'expertise technique regagne sa légitimité. Ce qui signifie que l'expertise doit être conduite dans un cadre pluraliste, ouvert à toutes les composantes concernées par un dossier.
2) Au moment de la décision, il importe d'améliorer la qualité de la décision partagée : une gouvernance moderne passe par une décision associant le maximum des personnes concernées bien au-delà des seuls élus ou corps intermédiaires. Un processus de "banalisation" des procédures référendaires doit être mis en oeuvre.
3) Enfin, le rapport avec les contentieux doit être clarifié : il ne peut être question d'être paralysé par des contentieux.
Mais il ne peut pas être question non plus que le processus vive comme si les voies de droit étaient sans importance.
Il y a un autisme du pouvoir qui est inquiétant et qui vide de facto de toute utilité les voies de droit dès l'instant que le processus s'applique comme "si de rien n'était par ailleurs".
Il y a là trois échecs graves dans l'agglomération grenobloise qui traduisent une "culture du pouvoir solitaire" qui a produit non seulement des échecs majeurs mais des scandales gravissimes dans le temps à l'exemple du Stade des Alpes qui est le plus gros gaspillage financier public historique.
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