La "ministrite" est une "épidémie" très paradoxale. Tout ne semble même n'être que paradoxes.
Ainsi :
1) Des élus sont "tellement attachés" à leurs territoires qu'ils souhaient les … quitter. Ils aiment tellement leurs fonctions du quotidien, de proximité qu'ils mobilisent toute leur énergie pour en assumer … d'autres.
2) Pour les recalés, car il y en aura contrairement aux rumeurs habilement orchestrées auprès de la presse locale qui voit quant à elle un "gouvernement presque totalement alpin", les recalés vont donner naissance à un autre paradoxe : trop bons pour être choisis.
3) D'autres recalés vont faire vivre un paradoxe de plus : ils préfèrent attendre le "vrai Gouvernement" c'est à dire le … prochain. C'est le choix du … toujours demain.
La "ministrite" aiguë vit de paradoxes. Elle les cultive. Elle les pousse à l'extrême. Elle traduit surtout une double fragilité :
– celle des auteurs qui laissent au vestiaire la moindre considération pour la vérité toute simple qui est celle de la place pour l'ambition et pour l'envie,
– celle d'une opinion publique qui accepte de se laisser ainsi balader au gré des rumeurs, des pronostics qui sont souvent de simples chateaux de sable.
La première fragilité est ennuyeuse mais tellement répandue au point d'être "normale" à son tour. La seconde est inquiétante car sans lucidité de l'opinion la démocratie devient terriblement précaire.
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