Insécurité dans l’agglo : pas de bla bla mais 12 propositions précises pour changer pour de vrai

Avec le numéro 10 des dossiers du Changement consacré à l'insécurité dans l'agglomération grenobloise, le Club 20 publie le premier document qui

résulte du dialogue "vous avez la parole" engagé fin janvier 2012. D'autres publications vont suivre : emploi, voies de communication, finances …

4 priorités en la matière :

1) Pas de bla bla mais du concret : les dossiers en question sont structurés autour de propositions pratiques, réalistes.

2) Changer pour de vrai : depuis plusieurs années, dans différents domaines, des situations intolérables sont progressivement acceptées comme … ordinaires. L'insécurité au quotidien ne doit pas être la voisine de chaque instant. 

3) Des propositions inscrites dans une vision d'ensemble : ces propositions s'inscrivent dans une vision d'ensemble. Par exemple :

– ce n'est pas le fruit du hasard si, ces dernières années, la verbalisation des stationnements a été le seul domaine où la sévérité règne. L'automobile est ouvertement la mal aimée dans les centres urbains. Donc tout est fait pour en dissuader l'usage. C'est ce que nous voulons changer. La véritable "délinquance" est ailleurs. Un redéploiement des effectifs, pour partie privatisés en la matière, est possible et nécessaire,

– comment les polices municipales pourraient-elles lutter efficacement contre la délinquance quand les deux "marchés" ne se rencontrent pas ? Le "marché de la sécurité" via les polices municipales se déploie le jour tandis que la délinquance vit d'abord … la nuit. Le combat doit être mené sur le même terrain donc aussi la nuit,

– la délinquance est encore moins acceptable quand elle concerne des personnes "fragiles" (mineurs, seniors). Là aussi, il importe de graduer les ripostes en fonction des cibles.

4) Lutter activement contre l'insécurité qui a beaucoup progressé ces dernières années.

Des faits inconcevables il y a 10 ans sont quasi-communs maintenant. C'est un échec terrible dans l'agglomération grenobloise. Cet échec n'est pas une fatalité.

Il est d'abord le résultat d'un réel laxisme des autorités locales qui n'ont mis en oeuvre ni les moyens humains en effectifs nécessaires ni les moyens matériels performants.