Jérôme Safar ouvre une polémique contre des déclarations d'Alain Carignon effectuées hier au sujet des finances de la Ville de Grenoble. C'est une polémique inutile. L'ancien Maire de Grenoble indique que la Ville de Grenoble a recours à des "banques exotiques" pour couvrir un risque de dette toxique et de citer la Banque Royale d'Ecosse ou la Banque Royale du Canada.
Les faits sont là.
Voilà la preuve écrite
émanant des documents budgétaires de la Ville de Grenoble :
Voilà un document qui parle clair !
Merci pour cette preuve nette et incontestable.
Et on ne nous a même pas dit que des emprunts couraient jusqu’en … 2037 !!! Je comprends mieux l’état particulier de nervosité de cet adjoint ce matin.
Il serait quand même temps que la majorité s’explique sur de telles factures payées par les contribuables. Et l’opposition aussi devrait s’expliquer car jusqu’à ce jour le silence était d’or, c’est bien le mot qui convient quand on voit le coût de cette dette.
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Attention!
Le commentaire m’interpelle : pour que l’argumentaire ne perde pas sa force il doit être maîtrisé.
Il ne s’agit nullement ici d’emprunts à proprement parler, mais d’opération de gestion active de la dette par des mécanismes d’échange de taux.
En soit, la durée de tels contrats n’est pas le problème majeur, puisqu’il s’agit simplement de la période durant laquelle de telles opérations peuvent s’effectuer. Et cette période n’a à la rigueur qu’une valeur indicative quant à l’échéance de l’emprunt dont elle couvre le risque.
Le gros problème à mon sens réside dans le fait de faire appel à des établissements à la réputation sulfureuse sous le seul prétexte de vouloir rattraper 20 ans de mauvaise gestion de la dette.
Robert, pour plus de précisions sur ces mécanismes un peu compliqués, je vous renvoie sur le site de la DGCL :
http://www.dgcl.interieur.gouv.fr/sections/les_collectivites_te/finances_locales/recettes_des_collect/emprunts/les_instruments_de_c/view
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@ AZ
C’est un dossier technique que nous avons abordé dès la première lettre du Club 20.
Vous pouvez être assuré de toute notre vigilance pour que les chiffres ne soient pas instrumentalisés.
La meilleure garantie est de s’en remettre aux critères de la « charte Gissler » qui fait autorité en la matière. Nous y reviendrons prochainement et comptons sur votre examen critique vigilant.
Denis
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Denis Bonzy 
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