La réunion d'hier soir sur les transports urbains par câble dans l'agglomération grenobloise a été très instructive sur l'échec global d'un système de pouvoirs. Ce n'est pas un dossier technique sur les transports. C'est bien au-delà un échec sur les conditions de vie de la démocratie locale :
des choix réellement compartifs, la place du dialogue, la transparence des chiffres …
1) Face à un expert international, scientifiquement reconnu, les chiffres se heurtent à un dogmatisme qui est à l'opposé du pragmatisme qui devrait être celui de gestionnaires locaux.
2) Des mentions fréquentes de "chiffres manifestement erronés" livrés au débat public traduisent au minimum une forme inquiétante d'incompétence de la part de décideurs publics et au pire une volonté manoeuvrière grave de leur part. Des reproches de ce type sont effectués à la Métro. Ses représentants devraient s'expliquer clairement, publiquement et non pas se réfugier dans une forme d'arrogance qui n'est pas respectueuse du débat républicain.
3) L'opposition au sein de la Métro reste très silencieuse ne proposant pas l'alternative claire sur ce dossier comme sur tant d'autres. Si bien que ce sont des initiatives citoyennes de ce type qui font bouger les lignes.
Les interventions des orateurs méritaient l'attention tant le mécontentement était exprimé face à l'impossibilité de tout réel débat avec les décideurs publics sortants. Mais les commentaires dans la salle étaient encore davantage instructifs sur les modalités de blocages de tout dialogue avec la Métro dans des conditions qui ne sont pas dignes d'une démocratie moderne.
Répondre à Claude Annuler la réponse.