Il y a trois semaines, le secrétaire départemental du PS (Erwann Binet) mettait en cause des collaborateurs d'un organisme para-public du Nord Isère. Leur défaut : porter des noms qui indiquent un lien de parenté avec d'anciens élus de la Ville de Grenoble du temps de la période avant 1995 c'est à dire antérieurement "à la lumière". Il n'est pas question de leurs compétences. Pas davantage de leurs diplômes (chacun d'eux a effectué un parcours universitaire exemplaire). Ils ont un tort : l'un s'appelle comme son père et l'autre comme l'épouse d'un ex élu dont il est le cousin.
Mais quand M. Binet participe à l'exécutif départemental où il est Vice-Président, que peut-on apprendre sur les "critères" de choix des collaborateurs ?
Me Eisler (source Dauphiné Libéré du 02/03/12) nous apprend que Mme Volmat aurait été "marginalisée" parce qu'elle était remplacée par des "jeunes femmes très avenantes".
Voilà donc un critère : "être avenant". Jusque là on imaginait que le Conseil général recrutait des juristes, des ingénieurs, des urbanistes, des géographes, des informaticiens… Il recrute aussi des "avenants". C'est une "formation" tellement nouvelle qu'il est utile d'aller voir dans un dictionnaire la définition même du mot "avenant" : qui plait par sa manière d'être, qui plait par son aspect.
Voilà un critère nouveau. A constater les liens étroits entre le milieu universitaire grenoblois et les collectivités locales quand ces dernières voient un grand nombre de leurs collaborateurs intervenir en matière de sciences sociales (un record inédit), on est en droit de se demander : à quand l'ouverture d'une chaire universitaire sur "l'avenance" pour vivre son parcours professionnel ?
Au même moment, le Nouvel Observateur (source Le Nouvel Observateur du 8 mars N°2070 Page 123) nous communique d'autres éléments d'informations.
Il serait question de "nouvelle protégée". Mais : protégée contre qui ? contre quoi ? par qui ? à quel titre ? pourquoi ?
Quelques lignes plus loin, une étape nouvelle est franchie où il est question de disputes entre des collaboratrices qui s'accusent de … "se tirer les cheveux ".
Quand on arrive "à ce niveau", puisque M. Binet a voulu ouvrir le dossier des critères de recrutement des collaborateurs dans des structures publiques, il est en effet temps que des explications indispensables soient publiquement fournies !
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