Deux logiques semblent vouées à s’affronter en 2014 :
– celle du pouvoir en place, d’ailleurs soutenu de façon étonnante par l’UMP lors du débat sur les orientations du SCOT : chaque espace naturel aurait vocation à servir d’expansion à l’urbanisation,
– celle d’une alternative qui considère qu’il faut rendre plus visible la nature en ville, donc non seulement respecter son espace mais le valoriser.
La nature doit être une élément d’identité d’une ville en lui reconnaissant une place à part entière.
Cette logique, abandonnée ces dernières années, a des conséquences concrètes dont les suivantes :
– valoriser les cours d’eau avec des aménagements sportifs ludiques sur les berges tout particulièrement à destination du Drac et de l’Isère. La zone de Rochefort devrait être une réserve partagée aux portes de la Ville dans des conditions exemplaires,
– faire des espaces naturels une composante qualitative des paysages : presque chaque quartier doit avoir un espace foncier consacré à la nature,
– valoriser ces espaces naturels pour améliorer l’attractivité de la ville : ces espaces naturels doivent être des lieux conviviaux de sports, des lieux de découvertes pédagogiques et de mise en scène des paysages.
Les 10 dernières années sont un échec considérable en la matière : depuis la localisation du stade vide des Alpes au projet de l’Esplanade, les espaces naturels ont été considérés comme voués à la … disparition.
C’est une situation qui caractérise Grenoble mais aussi, dans la foulée, de nombreuses autres villes ou Communes de l’agglomération.
C’est un très mauvais choix, inattendu, à contre-sens et source de nombreux déséqulibres à l’avenir.
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