La bulle financière de la Métro est-elle sur le point d'exploser ? La question se pose de plus en plus sérieusement : privatisation du Stade des Alpes, reports des équipements structurants des voies de contournement de l'agglomération grenobloise …
Actuellement, il n'est plus question que de projets à "horizon 2018". Mais
la définition même de l'horizon, c'est une ligne que l'on ne peut jamais atteindre …
Cette situation est le résultat d'un triple échec :
1) La Métro a été conçue comme une administration locale de plus. Ses frais de fonctionnement sont trop élevés.
2) L'opposition locale n'a jamais défendue une autre logique dont celle de la mutualisation des fonctions permettant d'éviter une telle déviation administrative. Faute de véritable contre-pouvoir, la majorité de la Métro est allée jusqu'au bout de sa logique initiale.
3) La crise passant par là, les marges de manoeuvre disparaissent. Il ne reste plus que le péage urbain qui est dans les tiroirs pour donner le "ballon d'oxygène" permettant d'écarter ou repousser la crise financière qui est aujourd'hui en route. Mais il faut attendre que 2014 passe "en douceur" pour que le péage urbain, sauveur financier, soit imposé comme moyen de régulation des transports, voire même (propagande politique sans timidité) comme le moyen vert pour sauver … la qualité de l'air dans l'agglo.
Ces jeux politiques sont déconnectés de la réalité. La Métro n'a plus aujourd'hui les moyens financiers pour organiser et lancer des travaux lourds d'intérêt général. C'est un constat. Elle doit s'en remettre aux 20 M€ de l'Etat pour l'aménagement de l'A 480 …, le quart de ce qu'elle payait il y a 5 ans pour financer un stade désormais vide.
Répondre à Claude de Grenoble Annuler la réponse.