La succession de Michel Destot est un sujet lointain et proche à la fois.
La première observation concerne l’évolution du leadership de la gauche dans notre département. Didier Migaud occupe depuis 2010 la fonction de Président de la Cour des Comptes. André Vallini sera élu sénateur le 25 septembre prochain alors que Michel Destot organise sa succession.
Ce nouveau paysage politique est favorable à l’opposition. De plus, le bilan de la gouvernance Destot est désastreux tant sur le plan financier que sur le plan des réalisations et des innovations.
Il est temps de mettre un terme à cette gestion que nous subissons depuis des décennies.
L’opposition doit manifester une autre ambition pour notre région qui possède des atouts formidables pour devenir une ville aux contours européens.
Pour cela, il faut rapidement qu’un leader porte l’alternative utile à Grenoble. Il est urgent que ce profil soit connu et reconnu pour dénoncer le bilan de la gauche et proposer un programme moderne et réaliste. Ce candidat doit être en mesure de fédérer, de porter un projet commun et partagé et d’orchestrer l’alchimie intergénérationnelle indispensable à la victoire.
Il faut réconcilier les citoyens et plus particulièrement la jeunesse avec la vie politique et plus globalement avec les fondamentaux républicains qui garantissent la stabilité de la société.
La droite est en mesure de reconquérir Grenoble en 2014. Grenoble a besoin d’un leader fort d’une expérience politique de terrain et de proximité et d’un parcours dans la société civile. Ce leader doit dépasser le discours politique traditionnel et laisser place à une prise de conscience visant les attentes de l’opinion et la prise en compte des problèmes émergeants qui polluent la vie des citoyens au quotidien.
Il est temps, avant que ne s’engagent les prochaines échéances électorales municipales, que nous nous retrouvions en nous-mêmes et tous ensemble, afin de rassembler tous ceux qui souhaitent une alternative pour Grenoble, et ainsi dépasser les clivages politiques et faire exploser les luttes partisanes stériles. Il est temps de nous mobiliser autour d’un leader reconnu et de construire un programme ambitieux pour le rayonnement de Grenoble. J’ignore qui sera candidat contre la gauche aux prochaines municipales. Je sais simplement que je mettrai toute mon énergie au service de ce candidat.
Christian Bec
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