Au moment où la dette publique occupe l'actualité internationale (Grèce, Etats-Unis, Italie …), la dette publique locale atteint parfois des records historiques au sein de collectivités locales. C'est très probablement le cas à Grenoble où la dette de la Ville de Grenoble + la dette de la Métro avoisinent le milliard d'euros en 2011 comme l'indiquent les chiffres suivants.
Les chiffres sont les suivants :
– dette de la Métro : 350 millions d'euros
– dette de la Ville de Grenoble au 01/01/2011 : 272 millions d'euros au titre du budget principal + 104 millions d'euros au titre des budgets annexes soit un montant cumulé de 376 millions d'euros.
– il faut ajouter 200 millions d'euros de garanties d'emprunts données par le Ville pour des opérations diverses pour lesquelles sa garantie pourrait être actionnée en cas de défaillance du débiteur principal.
Ces dettes s'élèvent à 926 millions d'euros (non compris l'endettement d'organismes satellites de la Métro à l'exemple de l'EPFL).
A ce rythme et tous périmètres consolidés, deux seules structures publiques de l'agglomération grenobloise (Métro + Ville de Grenoble) vont probablement dépasser le milliard d'euros d'endettement courant 2011.
Si l'agglomération grenobloise compte à ce jour 400 000 habitants et qu'un foyer compte en moyenne 3 habitants, par foyer, la dette locale de ces deux seules collectivités s'élève à plus de 7 500 € ; ce qui est un montant sans précédent.
Cette situation montre, si besoin était, que dans certains pays comme la France, la situation de la dette publique nationale va s'accompagner de crises de dettes publiques locales imposant des révisions radicales, brutales et urgentes.
Denis Bonzy 
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