L'agglomération grenobloise passe désormais pour être l'une des moins fluides de France. Depuis le début des années 90, aucun équipement public n'a été mis à niveau en matière de grandes voiries structurantes. Près de 20 ans plus tard, l'asphyxie frappe.
La Métro vient donc de décider de "fluidifier" le trafic en décidant de passer la vitesse plafond à 70 km / H sur la rocade Sud (Echirolles – Gières – St Martin d'Hères). C'est le début d'une décision ayant vocation à s'appliquer ensuite aux autres axes majeurs puisqu'ils sont tous asphyxiés.
Cette décision modifie l'amplitude horaire des parcours et de façon significative.
C'est le début d'un très long processus qui va imposer une baisse durable de la qualité de vie dans l'agglomération grenobloise parce que la fluidité de circulation est un des éléments importants de cette qualité de vie.
Et la Métro n'a pas les moyens financiers (ni la volonté politique) d'engager des travaux lourds. D'où le projet de péage urbain pour financer les aménagements à venir.
C'est un échec majeur aux conséquences multiples. Cette perspective avait été annoncée dès le rapport du CETE d'Aix en Provence en 1986. C'est un déclassement de la compétitivité de l'agglomération grenobloise qui s'ajoute à l'altération de son image de marque liée aux violences urbaines à répétition en 2010.
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