La presse internationale rend compte avec détails du procès politique Clearstream.
Dans son ensemble, elle témoigne de quatre constats :
1) la surprise de voir un Chef d’Etat aussi engagé dans une telle procédure,
2) elle replace le contexte dans un historique de rivalités qui n’est pas la meilleure image de marque possible pour la France,
3) à mi-parcours, l’avantage pour Dominique de Villepin est incontestable. Un avantage renforcé par des « maladresses présidentielles » fortes à l’exemple de la « déclaration de culpabilité » effectuée depuis New York,
4) elle ouvre la prochaine étape qui est celle d’une fonction présidentielle fragilisée par un échec dans une procédure de ce type. Les présentations tranchent singulièrement avec celles effectuées en France. La presse étrangère présente la France comme le « cancre financier » assiégé par la dette abyssale. Quant à la « référence française » ici installée, elle est ailleurs plus souvent donnée à l’Allemagne qu’à la France …
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