Denis Bonzy

UMP, PS : la force de la démocratie directe

Les partis politiques tentent d'arrêter leur descente aux enfers. Les effectifs chutent. Leurs mots d'ordres ne sont plus entendus. Les jeunes générations les désertent. Ils doivent changer leurs méthodes pour changer d'image de marque.

Le PS croit détenir la clef avec les primaires. C'est un changement majeur. Encore faut-il voir les modalités pratiques derrière l'annonce de principe ? Ce sont ces modalités pratiques qui détermineront la réalité concrète de l'ampleur de ce changement.

L'UMP annonce que la composition des listes aux régionales sera le fait des fédérations locales. Certes des contingents de "partenariats" vont exister mais les décisions nominatives seront le fait des fédérations locales.

Ces deux exemples montrent la force nouvelle de la démocratie directe. Sarkozy installe (ou subit ?) une démocratie d'opinion permanente. Dans ces circonstances, il devient de plus en plus difficile aux autres acteurs du débat politique de laisser l'opinion à l'écart des principaux choix. Ce volet est une indiscutable avancée dès l'instant que cette participation populaire répond à des règles claires et transparentes.

Commentaires

Une réponse à « UMP, PS : la force de la démocratie directe »

  1. Avatar de Franc - Tireur
    Franc – Tireur

    C’est que l’on appelle la « real politik ». En fait, la politique des sondages. Aucune vision, à la remorque permanente des sondages.
    Avec un brin de démagogie en plus.
    A l’évidence cela participe de cette « descente aux enfers »

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