Le dernier trimestre 2009 s'annonce comme le rendez-vous incontournable avec des hausses records d'impôts pour 2010.
Les collectivités publiques voient fondre des recettes en raison de la crise économique à l'exemple des produits de taxe professionnelle et des droits de mutation. Elles n'ont pas modifié leurs conditions de fonctionnement en conséquence. Les hausses d'impôts paraissent "obligatoires" dans de telles circonstances.
C'est l'un des volets par lesquels l'opinion publique va progressivement prendre conscience d'une façon très particulière de "gestion de la crise". Beaucoup a été fait pour "sublimer" les conditions de réactivité au choc. Mais après ? Le FMI annonce un retour au taux de croissance antérieur à la crise pour … 2013 en France. Il met en garde contre le poids excessif de la dette. Or, pour simplement préserver le fonctionnement habituel, les impôts vont s'alourdir dans des pourcentages élevés.
Ce sont des circonstances particulières qui ont dominé la gestion de la crise comme si seule l'immédiate sortie de la crise bancaire pouvait emporter tout le reste sur son chemin. La gestion médiatique et purement politique de la crise peut réserver des lendemains délicats.
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