Denis Bonzy

29/06 : dette publique : jusqu’où ?

L’emprunt national va-t-il enfin ouvrir le débat national sur la dette publique ?

 

La France a le niveau de prélèvements obligatoires le plus élevé des grands pays industrialisés (44% du PIB contre 39,5% pour la zone euro et 35 % pour le G7) et en même temps elle doit s’endetter chaque année pour financer des dépenses encore plus importantes.

 

Tout se passe comme si, depuis le début des années 80, l’augmentation de l’endettement était en fait considérée comme une ressource publique à part entière.

 

Une large partie de l’augmentation de la dette a été utilisée pour financer les dépenses courantes de l’État et pour reporter sur les générations futures une part croissante de nos propres dépenses de santé et d’indemnisation du chômage.

 

Le recours à la dette a même souvent ralenti les nécessaires efforts de modernisation.

 

La dette a permis à l’Etat de reporter la modernisation de sa gestion.

 

La preuve : le périmètre de ses missions s’est réduit, mais ses effectifs n’ont cessé d’augmenter (+ 300 000 agents, soit +14% entre 1982 et 2003).

 

L’endettement a également permis de maintenir certaines dépenses dont l’efficacité n’est pas avérée. Pas étonnant que ces dix dernières années, les dépenses de l’État ont été supérieures à ses recettes de 18% en moyenne.

 

Commentaires

Une réponse à « 29/06 : dette publique : jusqu’où ? »

  1. Avatar de David C.

    La Dette de la France n’existe pas !
    « La réalité est que la dette publique française est d’abord due aux intérêts payés aux établissements financiers auxquels nous avons emprunté. Pourquoi ? Parce que la loi Pompidou-Giscard du 3 janvier 1973, puis l’article 104 du traité de Maastricht, ont ôté le droit de création monétaire à la Banque de France et livré la monnaie aux banques et sociétés d’assurance. La dette fin 1979 était de 239 milliards d’euros, fin 2008 elle s’établit à 1327 milliards d’euros, soit une hausse de 1088 milliards en 30 ans, pendant lesquels nous avons payé 1306 milliards d’intérêts ! » Cheminade oct 2009
    Les citoyens doivent dire NON à l’austérité sociale que la pensée dominante veux nous imposer!
    Afin de faire face à la colère qui vient! Afin de faire face à la logique destructrice du système ! Afin de faire face au mépris de la classe dirigeante, en montant sur la scène de l’histoire! Afin de rompre avec la règle du jeu!
    […]
    David C.
    david.cabas.over-blog.fr

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