Denis Bonzy

22/06 : La lettre du changement : n° 5

Le scrutin Européen dans l’agglomération Grenobloise a été un échec sans précédent pour l’UMP 38 qui a été en retrait par rapport à la moyenne nationale, en retrait par rapport à la moyenne du Sud-Est, en retrait par rapport à la moyenne de la Région Rhône-Alpes, en retrait par rapport à la moyenne départementale.


Face à ce constat, nous essayons de donner des clefs d’interprétation pour que cette situation évolue positivement.


Sur le seul Canton de Vif, 3 687 électeurs font défaut par rapport aux dernières élections cantonales. Même avec l’appel public au vote de MM Mourey, Bellet, Octru, Lachat, François Grossetête mobilise 2 451 électeurs là où j’avais réuni 3 561 électeurs battant Lachat de près de 1 000 voix puisqu’il avait plafonné à 2 577 voix en dépit des soutiens dès cette époque de ceux qui le 7 juin ont appelé à voter avec lui pour Grossetête.


Mais surtout, mes meilleurs scores avaient été dans les bureaux de votes urbains les plus populaires. Pourquoi, le 7 juin 2009, ces électeurs se sont réfugiés dans l’abstention ou dans d’autres votes faisant chuter le score de la majorité présidentielle ?


De telles bases ouvrent une véritable crise de légitimité politique pour les municipalités de la majorité présidentielle dans le Canton. Pourquoi ? Ces municipalités devraient être attractives. Ont-elles provoqué un « effet sanction » ? Le poids des hausses d’impôts locaux, le poids des augmentations d’indemnités, l’impact des crises locales permanentes … ont-ils joué un rôle dans l’échec du 7 juin ? Comment expliquer cette situation ?


Ce sont les questions auxquelles cette lettre 5 tente de répondre.

http://static.issuu.com/webembed/viewers/style1/v1/IssuuViewer.swf

Commentaires

Une réponse à « 22/06 : La lettre du changement : n° 5 »

  1. Avatar de Jules
    Jules

    Merci pour cette analyse qui a le grand mérite de faire fi de la langue de bois, et qui lève le voile sur certaines méthodes qui n’ont que trop duré et auxquelles il est temps de mettre un terme.
    Denis, votre engagement s’inscrit dans une démarche militante empreinte des valeurs de l’humanisme, de la tolérance et du respect d’autrui. J’imagine combien vous avez dû être blessé que des « amis » aient pu se rendre coupables de telles bassesses.
    Il vous faut néanmoins tenir bon. Car l’avenir de nos territoires (et je ne parle pas, ici, des petites trajectoires personnelles !) ne s’éclairera que par la mobilisation de ceux qui aspirent vraiment au changement, et pas à la pérennisation de petites rentes de situation. Vous faîtes partie de la catégorie de ceux qui se battent pour l’intérêt général. C’est noble et il ne faut pas laisser cette ambition s’écorner par la faute de parasites qui se sont trompés de vocation.
    Encore merci pour cette lettre qui met « les points sur les I », sans masque ni voile.

    J’aime

Laisser un commentaire