Depuis 1994, la droite iséroise est en crise. Elle est sur le plan local le copier / coller du PS sur le national : des querelles de tranchées inexpugnables la paralysent. Elle ne s’est jamais remise des affaires alors même que la gauche iséroise a été autant impactée dans ce domaine mais a su très bien gérer ce "tournant" dans la durée. C’est un fait.
Après les déculottées des élection locales, on était en droit de penser que des leçons seraient tirées. Mais non, "on" continue comme hier.
Hier, le clan Michel Savin s’est comporté en fossoyeur de la démocratie interne puisque, fait sans précédent, un Président de groupe a appelé à voter … contre des candidats de son groupe parce qu’ils n’appartenaient pas à son clan. Ce sont les démarches dont j’ai été l’objet et que j’ai refusé de tolérer en m’exposant ainsi à des règlements de comptes ultérieurs.
Aujourd’hui, sur leur lancée, ces individus vont encore plus loin. Dans la 1ère circonscription de l’Isère, Michel Savin présente un candidat contre un membre du groupe UMP qu’il préside au Conseil Général et dont il a sollicité et obtenu la confiance il y a six mois. C’est du jamais vu !
Localement, sa campagne est activée par des relais qui, il y a six mois, se proclamaient haut et fort … "apolitiques".
Les conditions de collectes de cartes par ce groupe viendraient de faire l’objet pour des représentants de ce groupe de courriers officiels du siège national de l’UMP qui porteraient une accusation grave avec une mention qui évoquerait même explicitement : "…vous avez falsifié ces bulletins …".
Hier, dans le train me ramenant de Paris sur Lyon à l’issue d’un déplacement professionnel, je rencontre un ancien Conseiller Régional qui me dit "il parait que vous ne connaissez pas les chèques dans l’Isère …?". Un ou des délégués de Michel Savin auraient déposé un nombre élevé de cartes avec des règlements en espèces ; ce qui est d’ordinaire une "tolérance exceptionnelle". Qu’est ce qui a pu empêcher ces "nouveaux adhérents" de payer par chèques ?
On attendait un programme de la part de Michel Savin, "on reçoit" une "carte de visite" qui promet des barbecues et des thés dansants. Quand j’utilise la mention "on", c’est une imprécision. Ceux qui appellent au "rassemblement et à l’union" ont trié le fichier des destinataires et ont exclu des personnes supposées "hostiles".
De telles méthodes ne peuvent s’installer et devenir un système de pouvoir.
Je le dis avec d’autant plus de clarté que j’ai remis cet été à l’un des proches de Michel Savin deux pages de faits précis lors des dernières élections locales pour qu’il puisse s’expliquer avec moi lors d’une réunion directe.
Je n’ai jamais été rappelé pour fixer le rendez-vous qui s’imposait.
Il y a des vérités qui dérangent mais un choix sérieux ne peut reposer sur un déni de cette réalité.
Celles et ceux qui la connaissent pour en avoir été victimes ont un devoir de vérité pour que les "images douces" ne cachent pas des réalités sombres et tristes.
Le militantisme doit être respecté. Il ne doit pas être instrumentalisé. Cette valeur doit dépasser les divergences et doit conduire à l’union au-delà des éventuelles rancunes qui ne peuvent permettre de contruire positivement un avenir.
Denis Bonzy
La vidéo qui fait scandale :
Remercié il y a quelques jours, l’administrateur de Dexia prenait un fou rire en évoquant son parachute doré il y a quelques semaines. "On n’est pas à la RTBF" évoqait-il avec cynisme. Les contribuables viennent d’injecter 7 milliards d’euros pour sauver son groupe et peut-être lui payer …son parachute doré :
Répondre à Matthieu Annuler la réponse.