Twitter rencontre manifestement des difficultés en ce moment. Des difficultés qui ne doivent ni être sur-estimées ni sous-estimées.
Pas sur-estimées parce que Twitter a conquis une place mondiale de marché qui représente au minimum un actif immatériel de première importance. Parce que le dernier cours en bourse est toujours supérieur au cours d'introduction : 26 € hier au + bas / 19 € lors de l'intro le 07/11/13. Parce que le fichier des utilisateurs est d'une valeur considérable.
Mais tout ce qui est "considérable" ne remplace pas la trésorerie dans les caisses. Or c'est ce volet qui pose problème : monétiser l'audience.
En 2000, c'est ce même critère qui a fait exploser la "bulle".
Twitter ne disparaîtra pas parce que la valeur emblématique de la marque est considérable sur un segment de marché où des concurrents ont des trésoreries abondante. Mais c'est peut-être le tournant dans la course à la valorisation engagée ces 12 derniers mois. Les valorisations donnaient le sentiment de reposer d'abord sur