L'équipe #NousCitoyensGrenoble est peut-être sur le chemin de la 1ère votation citoyenne et sur un thème symbolique : les indemnités des élus.
Les faits : en avril 2014, dans la foulée immédiate des élections municipales, les élus de la Métro se votent une augmentation de + 256 % de leurs indemnités.
Cette augmentation est-elle cohérente ? Non. Il n'y a pas de charge de travail supplémentaire. Bien davantage les élus de la Ville de Grenoble en force à la Métro ont présenté parmi leurs priorités la … diminution des indemnités des élus : titre de l'engagement 19 de leur programme.
A quoi sert de fixer comme un effort la baisse de 25 % des indemnités à la Ville de Grenoble, si elle est "compensée" par la hausse de + 256 % à la Métro ?
Cette augmentation de + 256 % a-t-elle fait l'objet d'un seul vote contre ? Non. Aucun vote contre y compris du FN.
En dehors des élus, qui peut s'auto-augmenter de + 256 % ? Personne.
C'est donc bien la mesure qui est la caricature de tout un système politique qui réunit une classe politique déconnectée des réalités qui se vote des indemnités décalées de toute obligation de résultat mais assurant une professionnalisation du personnel politique qui accroît le divorce avec les citoyens.
C'est d'ailleurs tout le dilemme des Verts de Grenoble qui co-gèrent un système davantage que de le changer. L'examen de la proposition 19 est un symbole. Elle n'est pas mise en oeuvre plus de 400 jours après l'accès au pouvoir. Et que devient la valeur des – 25 % à Grenoble face aux + 256 % à la Métro ?
Dans une démocratie "ordinaire", cette pétition aurait été évoquée par
Denis Bonzy 