Le "dégage bouchons" n'est pas encore là dans l'agglomération grenobloise.
Et pour causes multiples. Tout d'abord, il n'y a plus l'argent nécessaire dans les caisses. Nous l'indiquions de longue date. Marc Baïetto le reconnaît enfin publiquement aujourd'hui de façon la plus claire. Ensuite,
L'article paru hier dans le Dauphiné Libéré sur la crise des déplacements dans l'agglomération grenobloise a suscité de nombreuses réactions. 7 questions vérité méritent des réponses claires et permettent de sortir des habits usés de l'immobilisme.
1) La pétition a-t-elle abouti à des conséquences concrètes immédiates ?
La crise des déplacements dans l’agglomération grenobloise était annoncée publiquement depuis 25 ans. Elle est là désormais. Cette crise est d’abord le résultat d’un immobilisme sans précédent depuis 1995. Elle est aussi maintenant le produit de collectivités locales aux caisses vides battant un double record : celui de l’imposition locale élevée et celui de l’endettement élevé.
Est-ce pareil ailleurs ? Non.
A la demande de nombreuses personnes suite au billet du 13 décembre 2011, nous publions le texte intégral de la lettre ouverte de M. Pierre de Villard concernant les bouchons dans l'agglomération grenobloise :
"Il est en effet temps de vous réveiller Messieurs les Patrons. Vous semblez sortir, enfin,
Il est toujours difficile de résoudre un problème quand les termes de la question à régler sont mal posés. C’est ce à quoi nous assistons actuellement en matière d’embouteillages dans l’agglomération grenobloise.
Les pouvoirs politiques locaux parlent de choix de voiries : l’enjeu est ailleurs car il s’agit d’abord d’arbitrer des logiques d’aménagement des territoires dont les voiries ne sont qu’un moyen de liaisons.
Les pouvoirs politiques locaux ont vécu un débat interne permanent entre l’automobile et les transports collectifs : là aussi l’enjeu est ailleurs car
Denis Bonzy 