Denis Bonzy

Étiquette : St Paul de Varces

  • La bibliothèque de St Paul de Varces fête ses 30 ans

    Bibliothèque 1993

    On a pas tous les jours 30 ans. Si la bibliothèque de St Paul de Varces est née en mai 1993, c'est grâce aux bénévoles. Si elle a perduré, c'est grâce aux bénévoles. J'ai une pensée reconnaissante pour eux. Les bénévoles n'ont pas travaillé pour qu'une municipalité célèbre un jour une date anniversaire. Ils avaient à juste titre des objectifs bien plus nobles. Si elle ne le fait pas à ce jour, c'est à la fois le marqueur d'une incompétence (ne pas chercher à bien connaitre et respecter l'histoire d'une Commune) mais aussi un sectarisme toujours inquiétant quand il va jusqu'à frapper la culture. La Commune n'est pas née en 2014. Et elle ne s'arrêtera pas de vivre avec la date de la fin de mandat de l'actuelle municipalité. Heureusement, les Collectivités dépassent de telles échéances et l'humilité nécessaire face à ces réalités mériterait d'être mieux partagée.

    Bibliothèque 13 04 2020

  • Quand la force de la vanité dépasse la raison de la menace

    Lavanchon 31 07 21

    Ce constat de bon sens devrait être l'une des leçons majeures à enseigner dans le cycle des formations. Ce moment où l'orgueil, l'assurance d'avoir toujours raison, la prétention à ne jamais vouloir entendre l'autre conduisent inexorablement à la réalisation d'un risque pourtant officiellement annoncé de très longue date. Les inondations sur la Commune de St Paul de Varces en sont une triste illustration supplémentaire avec la disparition, au-delà du drame de propriétés concernées, pour une longue période de tout milieu vivant dans un joli ruisseau historique de fond de vallée. 

  • St Paul de Varces : la belle initiative des fiches pratiques sur des balades familiales du week-end

    DB VTT

    Sur la page Facebook SPV Infos, une initiative sympa de la part du collectif qui gère cette page : des fiches pratiques sur des balades familiales du WE à pied, en VTT … C'est déjà la fiche 06 cette semaine. Pour découvrir ces fiches, il suffit de cliquer sur le lien suivant : Randos. Avec le "confinement", on constate un besoin d'air pur à proximité. Je n'ai jamais rencontré autant de promeneurs sur des chemins du Vercors que ces derniers mois. Des Communes ont d'ailleurs de grands progrès à faire pour améliorer la signalétique, les équipements de haltes … C'est le temps manifestement pour un retour à la mode de la nature de proximité. 

    DIAPO58

  • Guy Heinrich ou la passion du village de St Paul de Varces

    Guy Heinrich 12 09 2020

    La tristesse d'apprendre le décès de M. Guy Heinrich. Guy incarnait les amoureux du village de St Paul de Varces. Serviteur de la Commune, il a beaucoup travaillé dans les commissions de la Commune dont celle des finances sous la municipalité Pierre Laurens avant d'être adjoint aux finances pendant mon mandat de maire. Sans ses compétences, sans celles de Michel Cachet et de Jean Luc Bénis, le groupe scolaire n'aurait jamais eu une telle qualité professionnelle. Ce fin connaisseur de la région Alsace avait contribué à la mise en place de nombreuses animations très réussies dont la fête des moissons. Toutes mes condoléances à sa famille, à ses enfants et tout particulièrement à son épouse Jeanine. 

  • La narration des … images : + de 250 photos : l’oeil ne ment pas.

    Relive 2 31 08 19

    "Vous savez, on vient d'arriver sur St Paul de Varces il y a seulement trois semaines, mais avant de vivre ici on a découvert la Commune grâce aux photos sur votre blog" : quand cet été, ce jeune couple dans le hameau des Tapaux s'exprime ainsi, il évoque une réalité forte. Les nouveaux arrivants ont parfois peu l'occasion de connaitre la Commune étendue et tous ses hameaux. Pour bien connaitre une Commune, rien ne peut remplacer le terrain, la réalité des faits et leur socle : se faire une opinion libre à partir des images. L'oeil ne ment pas. C'est la grande différence avec les mots qui portent des espaces d'interprétations donc de malentendus. Depuis le 10 septembre 2018, 51 visites de hameaux (50 visites répertoriées car un problème technique a impacté une mise en ligne). On peut voir la Commune et ses lieux publics à chaque occasion : un lieu, une date, des photos. Depuis le barrage au pied de l'Embossou à la plage de dépôt de l'Echarina en passant par Brise Tourte, Le Grand Sorbier, Ongrie, les Combes … . En 250 photos, on voit la Commune sous toutes les saisons. Ma photo préférée, c'est celle ci-dessous. Pourquoi ? Parce qu'elle symbolise la belle citoyenneté qui conduit à donner de l'esthétisme aux bordures de voies publiques.

    Les Ruines 20 04 19

    Ma photo la + triste (elles sont malheureusement nombreuses), c'est l'accident de Brise Tourte. Une situation très grave qui aurait pu être un drame humain.

    Brise Tourte 3 23 10 19 (Copier)

    Et jamais la moindre évocation officielle parce que la vérité officielle ne doit être que positive (comme l'accident du tractopelle dans la cour de l'ex-école).

    Tracto pelle 3 09 07 19

    Et sous cet angle, c'est une crise de démocratie que de cacher ainsi la réalité des faits. Pour prendre connaissance de ces photos, ils suffit de cliquer sur le lien suivant : la Commune en images.  

    Ou aller sur Relive et chercher mon profil : denis bonzy et vous avez accès à toutes les marches avec photos. 

  • Quand une Collectivité quitte « ses habits du dimanche » …

    Mousses 4 21 08 19

    Pour quoi le système public français est actuellement terriblement décrédibilisé ? Parce que les observateurs de la réalité des situations sont de plus en plus nombreux et ne sont plus dupes des présentations lénifiantes en "habits du dimanche". Les images des Collectivités publiques françaises sont toujours les mêmes : il fait beau. Les citoyens sont nombreux et souriants. Et les équipements publics sont neufs, propres. Mais derrière cette image en habits du dimanche, où est la réalité ? La réalité est parfois à l'opposé. Les photos ont été faites le 21 août 2019 sur le terrain. Il s'agit d'un réservoir d'eau sur St Paul de Varces. Le principal réservoir qui alimente 90 % de la population. Chacun peut constater son état : tagué, noir, mal protégé (NB : même les rochers sont tagués !)… Et le lendemain soir, le président de la Métro était donné en exemple de … bonne gestion de l'eau sur TF1. Les élus municipaux n'ont rien fait et les métropolitains de même. Mais ces images de la vérité du terrain ne doivent pas être … vues. C'est ce décalage qui produit un divorce implacable. Comme  cautionner que de telles sinistres réalités des faits soient marginalisées à ce point ? Informer c'est évoquer les "habits du dimanche" mais aussi parler de ceux de la "semaine" quand la façade est moins apprêtée … La réalité c'est le socle de la confiance.

    Mousses 5 28 08 19

  • Le Villarey 1 et son univers irréel

    Le Villarey 2 28 05 19

    Le 17 janvier 2019 (il y a 201 jours !), la municipalité sortante reçoit les pièces administratives pour la demande d'un permis global d'aménager et 6 permis de construire (pour 76 logements sur un permis d'aménager de … 80 !). Que se passerait-il dans une Commune "ordinaire" ? La municipalité informe les habitants. Elle retrace les étapes. Elle expose les conséquences pratiques : voiries, finances … Elle répond aux questions posées. C'est le droit de la municipalité de vouloir ainsi construire. Comme c'est le droit de citoyens de considérer que ce projet se heurte à des valeurs qu'ils veulent défendre devant le Juge Administratif. Mais ici, tout sort de la normalité. 1) Depuis le 30 avril, c'est impossible de connaitre la composition du Jury qui a choisi Groupement bénéficiaire. Pourquoi cette composition doit-elle rester secrète ? Quels critères de choix ? La mairie refuse de communiquer les noms comme les comptes-rendus  des travaux. Il a donc fallu saisir la CADA. 2) Depuis le 26 mai, mystère supplémentaire, la procédure sur la délégation de signature est entrée en zone grise. La mairie a déclaré avoir communiqué l'arrêté à la Préfecture. Mais la Préfecture ne le retrouve pas. Elle ne peut donc pas le communiquer. Et la mairie ne produit aucune pièce administrative classique attestant de la réception en Préfecture. Il a donc fallu aussi saisir la CADA. 3) Depuis 201 jours, les citoyens de la Commune qui vont pourtant comme contribuables immédiatement supporter tous les aménagements transférés dans le domaine public communal n'ont eu droit à aucune information de la municipalité sortante. Ils vont payer. Mais ils n'ont pas le droit de savoir. Face à l'importance d'une telle opération immobilière, la moindre des choses c'était de donner les informations via un magazine municipal et de publier, par respect pour la transparence, les contenus des recours. Car il y a deux auteurs de recours sur des axes techniques d'ailleurs très différents. 4) Comment considérer que ces recours n'aient pas être connus quand le recours que j'ai posé sur les permis initiaux a été reconnu comme fondé par la municipalité sortante (et probablement ses conseils que nous payons comme contribuables !!!) comme s'agissant d'un moyen juridique dit d'ordre public c'est à dire une illégalité particulièrement grave à corriger immédiatement car viciant tout le processus ? Cette reconnaissance montre bien, si besoin était, qu'il ne s'agit pas de recours "fantaisistes". Quand des faits s'éloignent à ce point de la normalité, on entre dans un univers inimaginable qui doit questionner même ceux qui sont favorables au Villarey 1 parce qu'ils souhaitent que leur village devienne une petite ville. Qui peut défendre de telles méthodes dans une démocratie municipale dite de proximité ? 

  • Laisser de la place à … l’espace

    Le Grand Sorbier 2 18 03 19

    Mémoire Commune. 30 ans. 30 progrès. Notre histoire (8/30) : dans l'agglomération grenobloise, le "politiquement correct local" a progressivement imposé ses dogmes. Ainsi, il ne faudrait pas prendre l'automobile pour se déplacer même à partir de points non desservis par les … transports collectifs. Il faudrait considérer des tags parfois objectivement monstrueux comme un "ajout artistique" au patrimoine historique de base. Et dans cette longue liste de pensées totems, il faudrait respecter l'espace en ne l'occupant pas. Le problème est double. 1) L'espace non occupé n'est pas entretenu. 2) La densité de proximité crée des tensions. Occuper l'espace en laissant de la place pour un large espace approprié, c'est la meilleure façon pour respecter l'espace. Ce qui creuse le déclassement objectif actuel de l'agglomération grenobloise c'est 2 phénomènes. 1) Des a priori qu'on ne retrouve nulle part ailleurs à ce point. On n'a pas raison parce qu'on est AVEC les autres. Mais il faut quand même se méfier quand on pense avoir raison CONTRE tous les autres. 2) C'est une vie publique qui n'accepte plus ou très peu la diversité. La diversité territoriale est contestée par le PLUi. La diversité des modes de déplacements est contestée par le PDU et par un cortège de mesures dissuasives dans la ville-centre. Il y a désormais une culture d'uniformité locale qui devient très pesante. Bon nombre d'élus parfois connus de longue date s'y soumettent désormais alors même que leurs analyses de départ pouvaient être très éloignées de telles considérations. Mais le mimétisme et l'acceptation du calme par la soumission de pensées ont gagné beaucoup de terrain. Localement trop. Des opérations d'urbanisme répondant à d'autres données réalisées il y a 40 ans comme le Grand Sorbier sont des réussites durables manifestes. A l'opposé des craintes peuvent naître comme au sujet de la nouvelle salle des fêtes de St Paul de Varces. Sa localisation contribue à la densification. Le coût de cette densification est énorme. Où vont se garer les utilisateurs une fois que les 35 places de parking seront occupées ? Quels bruits pour le proche voisinage lors des départs en milieu de nuits à la fin d'une fête ? Quelle sécurité pour les enfants déposés quand ils doivent être récupérés en bordure de voirie très fréquentée et à la sortie d'un … virage ? Toutes ces questions pratiques seraient réglées de façon tellement plus simple sur un site dédié à l'écart avec de l'espace autour. Laisser de la place à l'espace autour d'une occupation publique ou privée mériterait d'être localement une valeur réhabilitée. 

    SPV 18 04 18

  • Vivre le moment présent sans couper les fils d’avant

    Mars 89 11 03 19

    Le temps est le meilleur informateur. Il faut toujours vivre le moment présent car c'est une chance formidable offerte par la vie. Et en même temps, il faut garder les fils d'avant, ces liens parfois discrets avec le passé qui donnent un éclairage instructif. Il y a 30 ans, le 11 mars, nous étions la veille des élections municipales de 1989. Dans le Canton de Vif, elles étaient jumelées avec l'élection cantonale suite à une décision de justice relative à des irrégularités très graves ayant frappé les élections d'octobre 1988. Jeune trentenaire à cette époque, le suffrage universel direct, donc les citoyens, m'a accordé la victoire. C'est une chance considérable que d'avoir été élu si jeune. J'ai toujours été reconnaissant pour cette confiance alors donnée à un si jeune état civil. J'ai toujours été indépendant de la politique. Matériellement par mon métier. Psychologiquement par mes centres d'intérêts. Mais j'ai toujours été intéressé par la vie publique. Sur une séquence temps de 30 ans, le temps se charge de dégager des lignes directrices claires. A l'écart des modes éphémères. Sur les 30 prochains jours, je vais faire le point : 30 ans. 30 progrès. Notre histoire. Un mandat, ce n'est pas l'histoire du titulaire. C'est un parcours collectif. Ce parcours collectif engage certes le titulaire du mandat électif mais bien au-delà car bon nombre des décisions concernent une large partie des citoyens. La veille d'une élection, c'est toujours un moment instructif d'abord sur soi. C'est comme les épreuves scolaires ou universitaires. Avec une question clef : ai-je fait tout le nécessaire ? Si la réponse est oui, le lendemain sera serein. Peu importe le résultat, le regret n'aura pas de place. Si la réponse est non, il est à craindre que des regrets s'installent. Ce 11 mars 1989, il y avait de la fatigue et de la sérénité. De la fatigue, car nous avions effectué du terrain comme rarement à ce point. Il y avait de la sérénité car nous avions travaillé sérieusement. Donc pas de regret à avoir. 

    Denis Bonzy campagne électorale