L'insatisfaction dans l'agglomération grenobloise est aujourd'hui largement devenue majoritaire. Quand hier soir, un responsable associatif lance "Grenoblois, on vous trompe !" lors du débat sur l'Esplanade, il exprime un sentiment qui va bien au-delà de l'Esplanade. C'est le sentiment que le fossé s'est creusé entre les représentants et les représentés. L'attente de démocratie directe n'est pas honorée. La professionnalisation de la politique est très mal perçue. Le fait que la politique soit devenue un métier est un des facteurs jugés comme cause de la dégradation.
Les mots utilisés sur le terrain révèlent toujours des maux : insécurité, non propreté, chômage, pessimisme, embouteillages … Tout semble crise.
C'est un climat inédit à ce point.
Mais si l'insatisfaction est devenue largement majoritaire, elle n'a pas encore laissé place à l'espoir de l'alternance pour 3 raisons principales :