Le 17 janvier 2019 (il y a 201 jours !), la municipalité sortante reçoit les pièces administratives pour la demande d'un permis global d'aménager et 6 permis de construire (pour 76 logements sur un permis d'aménager de … 80 !). Que se passerait-il dans une Commune "ordinaire" ? La municipalité informe les habitants. Elle retrace les étapes. Elle expose les conséquences pratiques : voiries, finances … Elle répond aux questions posées. C'est le droit de la municipalité de vouloir ainsi construire. Comme c'est le droit de citoyens de considérer que ce projet se heurte à des valeurs qu'ils veulent défendre devant le Juge Administratif. Mais ici, tout sort de la normalité. 1) Depuis le 30 avril, c'est impossible de connaitre la composition du Jury qui a choisi Groupement bénéficiaire. Pourquoi cette composition doit-elle rester secrète ? Quels critères de choix ? La mairie refuse de communiquer les noms comme les comptes-rendus des travaux. Il a donc fallu saisir la CADA. 2) Depuis le 26 mai, mystère supplémentaire, la procédure sur la délégation de signature est entrée en zone grise. La mairie a déclaré avoir communiqué l'arrêté à la Préfecture. Mais la Préfecture ne le retrouve pas. Elle ne peut donc pas le communiquer. Et la mairie ne produit aucune pièce administrative classique attestant de la réception en Préfecture. Il a donc fallu aussi saisir la CADA. 3) Depuis 201 jours, les citoyens de la Commune qui vont pourtant comme contribuables immédiatement supporter tous les aménagements transférés dans le domaine public communal n'ont eu droit à aucune information de la municipalité sortante. Ils vont payer. Mais ils n'ont pas le droit de savoir. Face à l'importance d'une telle opération immobilière, la moindre des choses c'était de donner les informations via un magazine municipal et de publier, par respect pour la transparence, les contenus des recours. Car il y a deux auteurs de recours sur des axes techniques d'ailleurs très différents. 4) Comment considérer que ces recours n'aient pas être connus quand le recours que j'ai posé sur les permis initiaux a été reconnu comme fondé par la municipalité sortante (et probablement ses conseils que nous payons comme contribuables !!!) comme s'agissant d'un moyen juridique dit d'ordre public c'est à dire une illégalité particulièrement grave à corriger immédiatement car viciant tout le processus ? Cette reconnaissance montre bien, si besoin était, qu'il ne s'agit pas de recours "fantaisistes". Quand des faits s'éloignent à ce point de la normalité, on entre dans un univers inimaginable qui doit questionner même ceux qui sont favorables au Villarey 1 parce qu'ils souhaitent que leur village devienne une petite ville. Qui peut défendre de telles méthodes dans une démocratie municipale dite de proximité ?