Mémoire Commune. 30 ans. 30 progrès. Notre histoire (8/30) : dans l'agglomération grenobloise, le "politiquement correct local" a progressivement imposé ses dogmes. Ainsi, il ne faudrait pas prendre l'automobile pour se déplacer même à partir de points non desservis par les … transports collectifs. Il faudrait considérer des tags parfois objectivement monstrueux comme un "ajout artistique" au patrimoine historique de base. Et dans cette longue liste de pensées totems, il faudrait respecter l'espace en ne l'occupant pas. Le problème est double. 1) L'espace non occupé n'est pas entretenu. 2) La densité de proximité crée des tensions. Occuper l'espace en laissant de la place pour un large espace approprié, c'est la meilleure façon pour respecter l'espace. Ce qui creuse le déclassement objectif actuel de l'agglomération grenobloise c'est 2 phénomènes. 1) Des a priori qu'on ne retrouve nulle part ailleurs à ce point. On n'a pas raison parce qu'on est AVEC les autres. Mais il faut quand même se méfier quand on pense avoir raison CONTRE tous les autres. 2) C'est une vie publique qui n'accepte plus ou très peu la diversité. La diversité territoriale est contestée par le PLUi. La diversité des modes de déplacements est contestée par le PDU et par un cortège de mesures dissuasives dans la ville-centre. Il y a désormais une culture d'uniformité locale qui devient très pesante. Bon nombre d'élus parfois connus de longue date s'y soumettent désormais alors même que leurs analyses de départ pouvaient être très éloignées de telles considérations. Mais le mimétisme et l'acceptation du calme par la soumission de pensées ont gagné beaucoup de terrain. Localement trop. Des opérations d'urbanisme répondant à d'autres données réalisées il y a 40 ans comme le Grand Sorbier sont des réussites durables manifestes. A l'opposé des craintes peuvent naître comme au sujet de la nouvelle salle des fêtes de St Paul de Varces. Sa localisation contribue à la densification. Le coût de cette densification est énorme. Où vont se garer les utilisateurs une fois que les 35 places de parking seront occupées ? Quels bruits pour le proche voisinage lors des départs en milieu de nuits à la fin d'une fête ? Quelle sécurité pour les enfants déposés quand ils doivent être récupérés en bordure de voirie très fréquentée et à la sortie d'un … virage ? Toutes ces questions pratiques seraient réglées de façon tellement plus simple sur un site dédié à l'écart avec de l'espace autour. Laisser de la place à l'espace autour d'une occupation publique ou privée mériterait d'être localement une valeur réhabilitée.