Que l’une des plus grosses agglomérations de France ne puisse plus financer les « années difficiles » d’un équipement public pendant une période transitoire, n’est ce pas d’abord la reconnaissance d’une gravité extrême de sa situation financière ? Les Verts ont dénoncé à plusieurs reprises le niveau d’endettement de la Métro. Le projet de péage urbain était déjà l’aveu officiel de l’obligation de trouver une recette de plus pour financer des grands travaux de voiries.
Mais là, privatiser le stade des Alpes, c’est la reconnaissance que la Métro n’a pas les moyens financiers à impôts constants pour porter un équipement public pendant une période difficile.
La privatisation de cet équipement, c’est notamment :
– la fin des invitations aux jeunes des clubs pour les matchs fanions,
– la hausse des tarifs pour des opérations évènementielles,
– la cession à un opérateur privé d’un élément présenté il y a encore quelques semaines comme l’atout essentiel de la vitalité économique de Grenoble compte tenu des gros efforts effectués en matière de diversification des locaux (voir vidéo ci-dessous).
Il serait temps que la Métro expose avec clarté et rigueur technique la réalité de sa situation financière qui concerne tous les contribuables de l’agglomération grenobloise. Si les prévisions des Verts se confirment, ce serait une situation d’une extrême gravité. A ce sujet, il est étonnant et préjudiciable que le site Internet de la Métro soit d’une extrême complication pour accéder aux délibérations et aux éléments financiers alors que cette structure vivant sur les deniers publics se devrait d’être plus pédagogique en la matière.
Entreprises : vos réceptions au Stade des Alpes par grenoblealpesmetropole